L’hystéroscopie est une intervention permettant de visualiser et d’éventuellement traiter une pathologie siégeant au niveau de l’utérus. On distingue deux types d’hystéroscopie : L’hystéroscopie à visée diagnostique, permet de poser un diagnostic fiable, notamment grâce à des prélèvements (biopsie).
Où se fait une hystéroscopie ?
Quand fait-on une hystéroscopie ? – Il existe deux types d’hystéroscopie :
L’hystéroscopie à visée diagnostique : ce type d’examen se fait sans anesthésie. L’hystéroscopie diagnostique est une intervention gynécologique qui permet de poser un diagnostic fiable. Cet examen sert à visualiser l’intérieur de la cavité utérine, le canal de col de l’utérus, la muqueuse utérine et le début des trompes de Fallope, L’hystéroscopie à visée diagnostique est indiquée en cas de troubles de la fertilité, de saignements chez la femme en ménopause, de crampes au niveau pelvien ou une anomalie de la muqueuse utérine (endomètre). Elle permet de poser un premier diagnostic de fibrome et de dépister une pathologie gynécologique ; L’hystéroscopie thérapeutique : cette intervention de chirurgie gynécologique intervient après la confirmation d’une lésion utérine suite à une hystéroscopie à visée diagnostique ou à une échographie pelvienne. Elle permet d’éviter de soigner la patiente en ouvrant la cavité abdominale. Elle se pratique sous anesthésie générale ou locorégionale afin de traiter l’affection utérine, à l’aide d’un hystéroscope d’une épaisseur comprise entre 7 et 9 mm. Ainsi, le médecin peut procèder à l’ablation d’un polype, d’un fibrome ou à une endométrectomie (retrait de l’endomètre). La lésion retirée lors de l’hystéroscopie thérapeutique est envoyée au laboratoire afin d’être analysée.
C’est un gynéco-obstétricien qui pratique l’examen. L’hystéroscopie diagnostique ne nécessite pas d’anesthésie générale et utilise un fibroscope souple contrairement à l’hystéroscopie chirurgicale.L’examen doit se dérouler en dehors de la période des règles, dans la première partie du cycle.Après avoir signalé votre arrivée à l’accueil, on vous fera patienter quelques instants en salle d’attente.Avant l’examen, vous passerez au vestiaire afin de vous dévêtir.Pendant l’examen, tout se passe dans des conditions stériles. Le médecin met en place le spéculum (comme un examen gynécologique) et désinfecte le col. L’hystéroscope est introduit dans l’orifice du col de l’utérus et progresse à l’intérieur de la cavité utérine permettant son exploration complète. Un gaz ou du sérum physiologique est utilisé pour déplisser les parois qui seront ainsi mieux visibles.Il dure 20 minutes environ, C’est un examen rapide !Après l’examen, vous pourrez manger et boire normalement. Quelques petits saignements de faible abondance se produiront pendant quelques jours. Les résultats : le médecin vous donnera un premier commentaire. Il enverra son compte rendu définitif à votre médecin traitant dans les plus brefs délais. Celui-ci vous expliquera les résultats et vous donnera la conduite à tenir.
Qui pratique l’hystéroscopie ?
C’est un gynéco-obstétricien qui pratique l’examen. L’hystéroscopie diagnostique ne nécessite pas d’anesthésie générale et utilise un fibroscope souple contrairement à l’hystéroscopie chirurgicale.
Est-ce que l’hystéroscopie fait mal ?
Effets secondaires de l’intervention – Dans 3 % des cas, l’examen est impossible pour des raisons techniques ou des raisons de douleurs ressenties par la patiente. Le médecin sera alors amené à proposer cet examen diagnostic sous anesthésie générale ou rachidienne.
Pourquoi une anesthésie générale pour une hystéroscopie ?
L’Anesthésie La durée d’une hystéroscopie opératoire dépasse rarement 30 minutes d’intervention. Pour cette raison une anesthésie générale “superficielle et courte” est le plus souvent envisagée.
Une consultation de préanesthésie est nécessaire, 48h avant l’intervention minimum. Il faudra être a jeun le matin de l’intervention. L’anesthésie générale sera douce, rapide, confortable et le réveil agréable le plus souvent.
Lorsque l’anesthésie générale n’est pas possible une anesthésie loco-régionale (une rachianesthésie) pourra être réalisée. Exceptionnellement une anesthésie locale sera possible. La réalisation de cette intervention sous anesthésie générale autorise dans la plupart des cas la sortie de l’établissement le soir même à condition que la patiente ne soit pas seule chez elle lors de la nuit suivante.
Quelle anesthésie pour une hystéroscopie ?
L’hystéroscopie à visée opératoire est faite sous anesthésie générale ou locorégionale, en ambulatoire. L’intervention se déroule de préférence dans la première partie du cycle menstruel, après les règles, afin de s’assurer de l’absence de grossesse et de pouvoir visualiser l’utérus avec une muqueuse assez fine.
Comment se déroule une hystéroscopie ?
Comment se pratique l’intervention ? – L’hystéroscopie opératoire est réalisée en salle d’opération sous anesthésie locorégionale ou générale et est pratiquée par un chirurgien gynécologue. Le type d’anesthésie est choisi en fonction de l’acte opératoire, du choix de la patiente, de son état de santé et du résultat des examens complémentaires prescrits.
La patiente est installée sur le dos, en position gynécologique. Après la mise en place d’un spéculum, le chirurgien réalise une dilatation progressive du col de l’utérus afin d’introduire l’hystéroscope jusqu’à la cavité utérine. Une irrigation permanente avec un liquide spécial est faite durant l’intervention afin de distendre et de visualiser correctement la cavité utérine.
Les actes réalisés par le chirurgien sont suivis via un écran vidéo tout au long de l’intervention. En cas d’ablation d’une lésion intra-utérine, des fragments, retirés lors de l’intervention, sont envoyés au Laboratoire National de Santé (LNS) pour une analyse histologique. Les suites sont simples et indolores. Quelques saignements vaginaux peuvent persister.
Comment se Sent-on après une hystéroscopie ?
L’examen en pratique – L’ hystéroscopie permet de visualiser l’intérieur de la cavité utérine, grâce à une caméra introduite dans le vagin puis à travers le col de l’ utérus à l’aide d’une petite canule. L’hystéroscope peut être équipé de petits instruments opératoires (pinces, ciseaux, résecteurs électriques ou anses). Pour faciliter l’observation de l’utérus, il faut dilater la cavité utérine grâce à un liquide :
Sérum physiologique pour un examen diagnostic ; Glycocolle ou du mannitol pour une hystéroscopie opératoire,
Dans le cas de l’ hystéroscopie opératoire, un médicament visant à dilater le col de l’utérus peut être prescrit pour faciliter le passage de l’instrument (de diamètre supérieur à celui utilisé pour l’examen diagnostic). Ainsi, il est administré par voie vaginale avant l’intervention (la veille ou quelques heures avant).
L’ hystéroscopie diagnostique est une intervention rapide (quelques minutes), effectuée lors d’une consultation de gynécologie, sans anesthésie, et en position dite gynécologique (patiente allongée, les jambes remontées et écartées). Chez les patientes en âge de procréer, elle se déroule au cours de la première partie du cycle (avant J12), en l’absence de saignements et d’infection génitale.
Cet examen est généralement non douloureux, puisque les instruments sont de très petite taille (3 à 5 mm). Cependant, chez certaines patientes, le passage des instruments au niveau du col de l’ utérus peut occasionner une gêne voire une douleur modérée.
- De même, des contractions utérines peuvent se produire, qui disparaissent rapidement.
- L’ hystéroscopie opératoire est plus longue (entre 10 et 60 minutes) et se pratique sous anesthésie générale ou locale au bloc opératoire.
- Dans la grande majorité des cas, elle se pratique au cours d’une hospitalisation de jour, et sans arrêt de travail à suivre.
Néanmoins, dans certaines situations, une hospitalisation courte est nécessaire.
Quand faire l’amour après hystéroscopie ?
Les suites de l’hystéroscopie – L’hystéroscopie n’entraîne pas de douleurs particulières et ne requiert pas de soins spécifiques. Des saignements de faible intensité peuvent apparaître après l’opération, pendant une période variable de temps (jusqu’à 48 heures après une hystéroscopie diagnostique et jusqu’à une semaine après une hystéroscopie opératoire ).
- Dans le cas d’une hystéroscopie opératoire, le médecin vous conseillera généralement de marquer une période de repos après votre retour à votre domicile.
- Les bains, la piscine et les rapports sexuels seront à éviter durant les quelques jours suivant l’intervention.
- Vous pourrez par contre vous doucher sans problème.
Vous aurez une visite postopératoire avec votre gynécologue habituel (ou éventuellement votre chirurgien) dans la semaine ou le mois à venir. Si des fragments de tissu ou des lésions ont été prélevés durant votre hystéroscopie, on les enverra en laboratoire pour les analyser.
Quand passer une hystéroscopie ?
Comment se passe une hystéroscopie diagnostique en pratique ? | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO) Cet examen se déroule dans un local de consultation (et pas dans un bloc opératoire) sans premedication ou préparation particulière).
L’Hystéroscopie est réalisée entre le 5e et le 14e jour du cycle, afin d’une part que les règles soient terminées (pour mieux voir) et que l’on soit sûr de l’absence de grossesse (donc avant l’ovulation), sauf chez les patientes qui prennent un traitement qui bloque le cycle & pour les patientes ménopausées. Il faut donc bien préciser le premier jour de vos dernières règles lors de la prise de rendez vous avec le secrétariat. Cet examen est indolore (score de douleur 2/10) à condition d’utiliser des endoscopes fins et un milieu de distension (lavage de la cavité par du sérum physiologique (eau)) à faible pression. L’hystéroscopie diagnostique ne nécessite aucune prémédication ou préparation particulière. Une fois allongée sur la table gynécologique, un spéculum est mis en place afin d’exposer le col (c’est d’ailleurs parfois le temps le plus « désagréable » de l’examen), puis une solution désinfectante est appliquée afin de nettoyer la cavité vaginale : le produit ne pique pas.
Puis l’endoscope (l’hystéroscope) relié à une source de lumière et à une tubulure de sérum physiologique (qui va laver et distendre la cavité utérine) est introduit dans le col. On utilise le plus souvent une caméra reliée à un écran de téléviseur afin de partager les images (ou de les stocker sur une clé USB ou sur une imprimante). L’examen -à proprement parlé- commence dès lors avec la visualisation de l’endocol puis de la cavité utérine jusqu’aux orifices des trompes (qui, elles-mêmes, ne sont pas vues). L’examen dure en général une à deux minutes. Les suites de l’hystéroscopie sont en général indolores, parfois un très léger saignement peut survenir pendant quelques heures. Sauf cas particuliers, aucun traitement n’est nécessaire après l’examen. Un c ompte rendu détaillé, avec traçabilité des endoscopes est remis à votre médecin traitant qui est ainsi tenu informé. Lorsqu’une anomalie est mise en évidence, on peut alors proposer en fin de consultation, de la corriger par un geste chirurgical : l’hystéroscopie opératoire qui sera réalisée dans un second temps. Si dans les suites de l’examen, vous ressentez des douleurs, un saignement important ou une fièvre il faut rappeler votre médecin.
: Comment se passe une hystéroscopie diagnostique en pratique ? | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO)
Pourquoi on saigne après hystéroscopie ?
Risques inhérents à l’intervention et pertinents pour le patient – En cours d’intervention, une perforation de l’utérus peut parfois survenir. Cela peut empêcher la réalisation de l’acte qui était prévu initialement. Cela ne nécessite généralement pas d’intervention mais une laparoscopie peut parfois être nécessaire pour éliminer une lésion exceptionnelle des organes de voisinage (intestin, vessie, vaisseaux sanguins) qui nécessiterait une prise en charge chirurgicale spécifique.
- La dilatation du col peut s’accompagner d’une déchirure du col nécessitant une suture dans le même temps opératoire ou différé en cas de saignement tardif.
- De façon exceptionnel, une hémorragie utérine peut survenir qui, dans des cas exceptionnels, nécessitera une hystérectomie dans le même temps opératoire.
Des risques exceptionnels liés à la réabsorption du liquide injecté dans l’utérus ont été décrits (oedème du poumon, réaction allergique, trouble cardiaque), pouvant très exceptionnellement entraîner un risque vital ou des séquelles graves. En cas de réabsorption majeure en cours d’intervention, l’intervention devra être stoppée et une deuxième intervention pourra être proposée ultérieurement.
Pourquoi faire une hystéroscopie ?
Hystéroscopie : tout comprendre sur l’examen de l’utérus Hystéroscopie : tout comprendre sur l’examen de l’utérus Pour obtenir un bilan gynécologique complet, une hystéroscopie diagnostique peut parfois être recommandée. Il s’agit d’un examen permettant d’identifier les anomalies à l’intérieur de l’utérus.
- Plus de détails avec le Dr Olivier Chanelles, chirurgien gynécologue spécialisé en hystéroscopie diagnostique et opératoire, à l’Hôpital privé Armand Brillard (Ramsay Santé), situé à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne).
- L’hystéroscopie est une procédure assez courante.
- Grâce à elle, les gynécologues peuvent examiner et traiter l’intérieur de l’utérus et le canal endocervical d’une patiente avec un instrument appelé hystéroscope (inséré dans le vagin, passant par le col de l’utérus et allant dans la cavité utérine).
Cet appareil est équipé d’une mini-caméra qui filme et transmet les images en direct sur un écran. La patiente peut donc tout suivre en temps réel en même temps que son praticien (à condition que l’hystéroscopie ne soit pas effectuée sous anesthésie générale).
- Un liquide (sérum physiologique) est injecté dans la cavité utérine durant l’examen pour distendre celle-ci, afin qu’elle puisse être bien visible.
- L’hystéroscopie diagnostique et l’hystéroscopie chirurgicale Il existe deux types d’hystéroscopies : « L’hystéroscopie diagnostique permet de visualiser l’utérus afin de diagnostiquer d’éventuelles pathologies dans la cavité utérine.
Cet examen est indiqué pour connaître la cause de saignements anormaux, avant toute AMP (Assistance Médicale à la Procréation), dans le cadre d’un bilan d’infertilité, de fausses couches à répétition, ou encore de suspicion de cancer de l’endomètre. Il est aussi possible de réaliser l’ablation d’un stérilet lorsque les fils ne sont pas visibles » explique le Dr Chanelles De nos jours, il est recommandé de réaliser cet examen en consultation sans aucune anesthésie.
- L’hystéroscopie chirurgicale (habituellement réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale en ambulatoire), quant à elle, vise à traiter les pathologies dans l’utérus.
- « Elle est indiquée pour le traitement des polypes, des fibromes, de l’hypertrophie de l’endomètre, des malformations de la cavité utérine ou des rétentions après fausses couches ou IVG », poursuit le gynécologue.
Quand réaliser une hystéroscopie ? Chez les femmes en âge de procréer, l’examen doit être effectué idéalement après la fin de la période menstruelle car, à ce stade, les modifications de la cavité utérine sont plus évidentes. Chez les femmes ménopausées, l’hystéroscopie peut être réalisée à tout moment.
Est-il normal de saigner après une hystéroscopie ?
Les suites opératoires – L’hystéroscopie est une intervention courante. Les suites de cette intervention sont le plus souvent simples et indolores. Un saignement vaginal peu abondant est normal pendant les jours qui suivent l’intervention.
C’est quoi une hystéroscopie curetage ?
Curetage et hystéroscopie Curetage : technique opératoire consistant à retirer de la matière présente dans l’utérus (sang, restes placentaires,). Hystéroscopie : technique opératoire consistant à visualiser l’intérieur de l’utérus avec retrait ou prélèvement, si nécessaire, de matière ou matériel.
Quels sont les symptômes d’un polype utérin ?
Ressources du sujet Les polypes du col de l’utérus sont des excroissances fréquentes, en forme de doigt, qui saillent dans le passage du col de l’utérus. Les polypes sont presque toujours bénins (non cancéreux).
Les polypes du col de l’utérus peuvent être causés par une inflammation ou une infection chroniques. Les polypes du col de l’utérus ne provoquent généralement pas de symptômes, mais certains peuvent entraîner des saignements vaginaux ou des pertes ressemblant à du pus. Les médecins peuvent généralement diagnostiquer des polypes du col de l’utérus lors d’un examen pelvien. Les polypes qui causent des saignements ou des pertes vaginales sont enlevés lors de l’examen pelvien.
Environ 2 à 5 % des femmes ont des polypes du col de l’utérus. Ils peuvent être causés par une inflammation ou une infection chronique. La plupart des polypes du col de l’utérus sont asymptomatiques. Certains polypes provoquent des saignements entre les règles ou après un rapport sexuel.
Dans de rares cas, les polypes s’infectent et provoquent des pertes vaginales semblables à du pus. Les polypes sont généralement rose rougeâtre et font moins de 1 centimètre de diamètre environ. Les polypes qui causent des saignements ou des pertes vaginales sont retirés lors de l’examen pelvien, dans le cabinet du médecin.
En général, la procédure n’est pas douloureuse et aucun anesthésique n’est nécessaire. Il est rare qu’un saignement se produise après l’ablation des polypes. Si c’est le cas, une substance caustique, telle que du nitrate d’argent, est appliquée sur la zone affectée à l’aide d’un coton-tige pour arrêter le saignement.
Les polypes sont examinés pour confirmer qu’ils ne sont pas cancéreux. Si les symptômes (saignements et pertes) persistent après l’ablation des polypes, un échantillon tissulaire de la muqueuse utérine (endomètre) est prélevé et examiné au microscope (biopsie endométriale) afin d’exclure un cancer de l’endomètre.
REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
Est-ce qu’un polype Uterin peut être cancereux ?
Polype utérin ou endométrial : une tumeur rarement cancéreuse de l’utérus La prise en charge commence par un diagnostic permettant d’attester la présence de polypes utérins, Les examens suivants, accompagnés généralement de biopsie de l’endomètre, permettent aussi d’avoir une estimation de la taille des polypes :
Échographie pelvienne diagnostique
Un polype utérin peut avoir l’aspect d’un ou d’une tumeur cancéreuse, il faut donc être vigilant pour ne pas se tromper de diagnostic. La cancérisation du polype est possible. Tous les examens réalisés devraient démontrer si les polypes utérins sont bénins ou non.
Ainsi, après avoir procédé à l’ablation de ces excroissances, une analyse complète de celles-ci est requise. Les femmes sont sujettes au cancer de l’endomètre combiné à des polypes utérins, Deux formes de traitement sont possibles pour traiter les polypes, le choix repose sur leur bénignité, leur taille, leur aspect, etc.
Ceux qui sont petits et moins inquiétants peuvent disparaître à la suite d’un traitement médicamenteux hormonal. Par ce traitement, la patiente prend des progestatifs, Dans la plupart des cas, l’hystéroscopie opératoire est nécessaire, elle consiste en l’ ablation des polypes,
Quand Faut-il enlever un polype utérin ?
Doit-on faire retirer un polype ? – Bien que ces cas soient très rares, les polypes utérins peuvent aussi être d’origine cancéreuse. “Chez une femme ménopausée, ils peuvent notamment être le signe clinique d’un cancer de l’endomètre “, note le Dr Bagot.
- Dès la suspicion d’un ou plusieurs polypes – à la suite de spottings, par exemple -, la femme devra subir une hysteroscopie visant à examiner son endomètre.
- On regarde l’épaississement de la muqueuse utérine et s’il y a bien présence de polype, on opère”, explique la gynécologue.
- Une ablation du polype n’est envisagée que si celui-ci excède 10 millimètres, provoque des saignements hors des règles ou si la femme connaît des troubles de la fertilité.
“Un polype peut en effet nuire à la bonne implantation de l’embryon”, indique le Journal des femmes, Pour pouvoir vérifier l’innocuité de l’excroissance, il est obligatoire de l’extraire. Ne nécessitant pas d’anesthésie, l’ablation du polype est peu invasive et peut se faire au sein du cabinet gynécologique,
- S’il est situé au niveau du col, on va simplement le bistourner jusqu’à ce qu’il tombe”, indique notre experte.
- Cette opération est indolore et ne provoque aucun saignement.
- En revanche, si le polype est installé plus profondément dans l’utérus, alors une opération chirurgicale en bloc opératoire sous anesthésie peut s’avérer nécessaire.
Un traitement médicamenteux à base de progestérone peut aussi traiter les polypes, mais “il est généralement prescrit aux femmes qui ont déjà été opérées pour un ou plusieurs polypes et que le polype est de petite taille”, précise le Dr Benchimol, gynécologue obstétricien, au Journal des femmes.
C’est quoi un polype dans le col de l’utérus ?
La tumeur non cancéreuse (bénigne) du col de l’utérus est une masse qui ne se propage pas à d’autres parties du corps (pas de métastases). Une tumeur non cancéreuse ne met habituellement pas la vie en danger. En général, on les retire par chirurgie et elles ne réapparaissent pas (pas de récidive).
Le polype cervical est la tumeur non cancéreuse du col de l’utérus la plus courante. La plupart des polypes sont non cancéreux, mais certains peuvent être cancéreux (malins). Le polype cervical apparaît le plus souvent chez la femme âgée de plus de 20 ans. Il est rare chez les jeunes femmes qui ne sont pas encore menstruées.
C’est une masse rouge semblable à un doigt. Il prend naissance dans le canal endocervical (passage qui relie l’utérus au vagin) et peut avancer dans le vagin. Il est possible que le polype cervical ne cause pas de symptômes. Certaines femmes peuvent avoir des saignements vaginaux anormaux ou des pertes vaginales variant du jaune au blanc.
Le polype cervical peut être détecté quand le médecin fait un examen pelvien et un test Pap. On n’a habituellement pas besoin de traiter le polype cervical. S’il est gros, s’il saigne ou s’il semble anormal, on peut l’enlever, en général lors d’un examen pelvien. Le kyste de Naboth est une masse remplie de mucus qui apparaît à la surface du col de l’utérus.
La plupart des femmes ont des kystes de Naboth et leur présence est normale. On les détecte habituellement lors d’un examen pelvien habituel et ils se présentent sous la forme d’une petite masse lisse et arrondie ou d’un amas de masses sur le col. Le kyste de Naboth ne requiert généralement pas de traitement.
- Dans certains cas, il peut devenir suffisamment gros pour modifier la forme du canal cervical et rendre les examens pelviens difficiles.
- À ce moment-là, on peut ouvrir le kyste pour évacuer le mucus (drainage) ou on peut l’enlever.
- Le fibrome cervical (myome) prend naissance dans le tissu musculaire du col de l’utérus.
Il ressemble au fibrome utérin, mais il est moins courant. Il est possible que le fibrome cervical ne cause pas de symptômes. Un saignement vaginal anormal est le symptôme le plus fréquent. La douleur peut être présente lors des relations sexuelles. Si le fibrome devient gros, il risque de bloquer partiellement les voies urinaires et de provoquer des problèmes d’évacuation d’urine comme des fuites ou la rétention.
Cervical myomas. Beers, M.H., & Berkow, R., (Eds.). Merck Manual Professional Edition,2017.
Quel examen pour vérifier l’endomètre ?
L’ échographie permet de déceler un épaississement de l’endomètre (hypertrophie) qui peut être le signe d’un cancer. Sa détection impose la réalisation d’une biopsie.
Pourquoi enlever polype utérin ?
Aux femmes ménopausées qui présentent plus d’un polype, le médecin propose l’ablation de toute la muqueuse endométriale (endomètrectomie) afin de diminuer le risque de récidive et de cancer de l’endomètre.
Comment se Sent-on après une hystéroscopie ?
L’examen en pratique – L’ hystéroscopie permet de visualiser l’intérieur de la cavité utérine, grâce à une caméra introduite dans le vagin puis à travers le col de l’ utérus à l’aide d’une petite canule. L’hystéroscope peut être équipé de petits instruments opératoires (pinces, ciseaux, résecteurs électriques ou anses). Pour faciliter l’observation de l’utérus, il faut dilater la cavité utérine grâce à un liquide :
Sérum physiologique pour un examen diagnostic ; Glycocolle ou du mannitol pour une hystéroscopie opératoire,
Dans le cas de l’ hystéroscopie opératoire, un médicament visant à dilater le col de l’utérus peut être prescrit pour faciliter le passage de l’instrument (de diamètre supérieur à celui utilisé pour l’examen diagnostic). Ainsi, il est administré par voie vaginale avant l’intervention (la veille ou quelques heures avant).
L’ hystéroscopie diagnostique est une intervention rapide (quelques minutes), effectuée lors d’une consultation de gynécologie, sans anesthésie, et en position dite gynécologique (patiente allongée, les jambes remontées et écartées). Chez les patientes en âge de procréer, elle se déroule au cours de la première partie du cycle (avant J12), en l’absence de saignements et d’infection génitale.
Cet examen est généralement non douloureux, puisque les instruments sont de très petite taille (3 à 5 mm). Cependant, chez certaines patientes, le passage des instruments au niveau du col de l’ utérus peut occasionner une gêne voire une douleur modérée.
- De même, des contractions utérines peuvent se produire, qui disparaissent rapidement.
- L’ hystéroscopie opératoire est plus longue (entre 10 et 60 minutes) et se pratique sous anesthésie générale ou locale au bloc opératoire.
- Dans la grande majorité des cas, elle se pratique au cours d’une hospitalisation de jour, et sans arrêt de travail à suivre.
Néanmoins, dans certaines situations, une hospitalisation courte est nécessaire.
Pourquoi on saigne après hystéroscopie ?
Risques inhérents à l’intervention et pertinents pour le patient – En cours d’intervention, une perforation de l’utérus peut parfois survenir. Cela peut empêcher la réalisation de l’acte qui était prévu initialement. Cela ne nécessite généralement pas d’intervention mais une laparoscopie peut parfois être nécessaire pour éliminer une lésion exceptionnelle des organes de voisinage (intestin, vessie, vaisseaux sanguins) qui nécessiterait une prise en charge chirurgicale spécifique.
- La dilatation du col peut s’accompagner d’une déchirure du col nécessitant une suture dans le même temps opératoire ou différé en cas de saignement tardif.
- De façon exceptionnel, une hémorragie utérine peut survenir qui, dans des cas exceptionnels, nécessitera une hystérectomie dans le même temps opératoire.
Des risques exceptionnels liés à la réabsorption du liquide injecté dans l’utérus ont été décrits (oedème du poumon, réaction allergique, trouble cardiaque), pouvant très exceptionnellement entraîner un risque vital ou des séquelles graves. En cas de réabsorption majeure en cours d’intervention, l’intervention devra être stoppée et une deuxième intervention pourra être proposée ultérieurement.
Quand passer une hystéroscopie ?
Comment se passe une hystéroscopie diagnostique en pratique ? | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO) Cet examen se déroule dans un local de consultation (et pas dans un bloc opératoire) sans premedication ou préparation particulière).
L’Hystéroscopie est réalisée entre le 5e et le 14e jour du cycle, afin d’une part que les règles soient terminées (pour mieux voir) et que l’on soit sûr de l’absence de grossesse (donc avant l’ovulation), sauf chez les patientes qui prennent un traitement qui bloque le cycle & pour les patientes ménopausées. Il faut donc bien préciser le premier jour de vos dernières règles lors de la prise de rendez vous avec le secrétariat. Cet examen est indolore (score de douleur 2/10) à condition d’utiliser des endoscopes fins et un milieu de distension (lavage de la cavité par du sérum physiologique (eau)) à faible pression. L’hystéroscopie diagnostique ne nécessite aucune prémédication ou préparation particulière. Une fois allongée sur la table gynécologique, un spéculum est mis en place afin d’exposer le col (c’est d’ailleurs parfois le temps le plus « désagréable » de l’examen), puis une solution désinfectante est appliquée afin de nettoyer la cavité vaginale : le produit ne pique pas.
Puis l’endoscope (l’hystéroscope) relié à une source de lumière et à une tubulure de sérum physiologique (qui va laver et distendre la cavité utérine) est introduit dans le col. On utilise le plus souvent une caméra reliée à un écran de téléviseur afin de partager les images (ou de les stocker sur une clé USB ou sur une imprimante). L’examen -à proprement parlé- commence dès lors avec la visualisation de l’endocol puis de la cavité utérine jusqu’aux orifices des trompes (qui, elles-mêmes, ne sont pas vues). L’examen dure en général une à deux minutes. Les suites de l’hystéroscopie sont en général indolores, parfois un très léger saignement peut survenir pendant quelques heures. Sauf cas particuliers, aucun traitement n’est nécessaire après l’examen. Un c ompte rendu détaillé, avec traçabilité des endoscopes est remis à votre médecin traitant qui est ainsi tenu informé. Lorsqu’une anomalie est mise en évidence, on peut alors proposer en fin de consultation, de la corriger par un geste chirurgical : l’hystéroscopie opératoire qui sera réalisée dans un second temps. Si dans les suites de l’examen, vous ressentez des douleurs, un saignement important ou une fièvre il faut rappeler votre médecin.
: Comment se passe une hystéroscopie diagnostique en pratique ? | Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique (I. GO)
Quand Faut-il enlever un polype utérin ?
Doit-on faire retirer un polype ? – Bien que ces cas soient très rares, les polypes utérins peuvent aussi être d’origine cancéreuse. “Chez une femme ménopausée, ils peuvent notamment être le signe clinique d’un cancer de l’endomètre “, note le Dr Bagot.
Dès la suspicion d’un ou plusieurs polypes – à la suite de spottings, par exemple -, la femme devra subir une hysteroscopie visant à examiner son endomètre. “On regarde l’épaississement de la muqueuse utérine et s’il y a bien présence de polype, on opère”, explique la gynécologue. Une ablation du polype n’est envisagée que si celui-ci excède 10 millimètres, provoque des saignements hors des règles ou si la femme connaît des troubles de la fertilité.
“Un polype peut en effet nuire à la bonne implantation de l’embryon”, indique le Journal des femmes, Pour pouvoir vérifier l’innocuité de l’excroissance, il est obligatoire de l’extraire. Ne nécessitant pas d’anesthésie, l’ablation du polype est peu invasive et peut se faire au sein du cabinet gynécologique,
- S’il est situé au niveau du col, on va simplement le bistourner jusqu’à ce qu’il tombe”, indique notre experte.
- Cette opération est indolore et ne provoque aucun saignement.
- En revanche, si le polype est installé plus profondément dans l’utérus, alors une opération chirurgicale en bloc opératoire sous anesthésie peut s’avérer nécessaire.
Un traitement médicamenteux à base de progestérone peut aussi traiter les polypes, mais “il est généralement prescrit aux femmes qui ont déjà été opérées pour un ou plusieurs polypes et que le polype est de petite taille”, précise le Dr Benchimol, gynécologue obstétricien, au Journal des femmes.