1. L’effet Vavilov-Tcherenkov : quand on franchit le « mur de la lumière » – Vous êtes-vous déjà demandé quel effet physique ça ferait, si on pouvait aller plus vite que la lumière ? Est-ce qu’alors, on deviendrait aveugle car les photons ne pourraient plus nous atteindre ? Est-ce que les étoiles défileraient à toute allure, en formant des trainées comme dans Star Wars ? Y aurait-il un gros flash lumineux équivalent au bang supersonique lorsqu’on dépasse le mur du son ? Il se trouve que l’on peut répondre à cette dernière question. Piscine de refroidissement d’un réacteur nucléaire, où le “mur de la lumière” est franchi. Car le monde scientifique est fait d’une infinité de subtilités, et s’il est exact qu’aucune particule ne peut se déplacer plus vite que la lumière, il s’agit là de la vitesse de la lumière dans le vide.
Or, lorsqu’elle voyage dans d’autres milieux, les choses peuvent être bien différentes. Dans l’eau, en effet, la lumière voyage à environ 75% de sa vitesse dans le vide. Il devient donc possible de projeter, dans l’eau, des particules à une vitesse supérieure à celle de la lumière dans l’eau. Ce franchissement du « mur de la lumière » est appelé l’effet Vavilov-Tcherenkov.
Dès 1910, Marie Curie avait remarqué que l’eau soumise à des radiations produisait de la lumière. Le phénomène porte aujourd’hui le nom des deux physiciens qui l’ont expliqué en 1934. C’est ce qui se passe dans les piscines de refroidissement des réacteurs nucléaires.
Pourquoi Est-il impossible d’aller plus vite que la lumière ?
Dépasserons-nous un jour la vitesse de la lumière? Demandez un peu à Einstein: rien ne peut se déplacer plus vite que la lumière. C’est une limite fondamentale, et a priori indiscutable. Contrairement à la vitesse du son, qu’il est possible de dépasser, les tentatives d’aller au-delà de la vitesse de la lumière se heurtent à un problème: plus un objet va vite, plus son énergie cinétique est grande.
Or, d’après la théorie de la relativité, l’énergie et la masse sont liées, ce qui signifie que l’objet en question va gagner en masse à mesure qu’il accélère –oui,, même la masse d’une balle de base-ball lancée à pleine vitesse est supérieure à celle d’une balle immobile, bien que ce soit imperceptible.
À lire aussi Conséquence: approcher la vitesse de la lumière, c’est voir sa masse devenir infiniment grande, ce qui nécessite de plus en plus d’énergie pour continuer à accélérer. Un cercle vicieux qu’on peut résumer ainsi: atteindre la vitesse de la lumière nécessite une quantité infinie d’énergie.
- Il semble donc inconcevable de pouvoir la dépasser: l’univers s’y oppose.
- Mais peut-être existe-t-il des dispositifs permettant de hacker l’univers, explique Discover Magazine, sans pour autant contredire la théorie de la relativité.
- Il faudrait probablement s’inspirer des trous de ver, ces objets astrophysiques (et hypothétiques) faisant office de raccourci à travers l’espace-temps.
Sur le papier, puisqu’on peut s’y déplacer à la vitesse de son choix, on peut franchir le cap de la vitesse de la lumière.
Qu’est-ce qui va aussi vite que la lumière ?
Rien ne peut aller plus vite que c, la vitesse de la lumière dans le vide. Absolument rien. Toutefois, dans un milieu matériel transparent (de l’eau, par exemple) la vitesse de la lumière est inférieure à c. Dans ce milieu, il est donc théoriquement possible que des particules aillent plus vite que la lumière.
Qui va plus vite le son ou la lumière ?
Comparaison entre la vitesse de la lumière et celle du son Saviez-vous que les vitesses du son et de la lumière peuvent nous fournir beaucoup de renseignements fort utiles? Voici tout d’abord des chiffres importants :
Vitesse du son à 20 o C : 343 m/s 1 Vitesse de la lumière dans le vide : 300 000 000 m/s (299 297 456,2 km/s) 2
Qu’est-ce qui est le plus rapide dans l’univers ?
Les 10 plus incroyables records de vitesse de l’histoire de l’humanité Certains rêvent de devenir invisibles, d’autres d’avoir une force surhumaine, d’autres encore d’être doués de télépathie, Mais il en existe sûrement qui, s’ils pouvaient choisir un superpouvoir, se satisferaient d’être très rapides.
- Peu importe que ce soit pour battre des records du monde, remporter de curieux défis ou simplement arriver à l’heure au travail.
- À une époque aussi frénétique, être rapide est une qualité appréciable.
- Mais en cas d’excès, cela peut toujours coûter cher.
- Le record de vitesse à vélo est détenu par l’Américaine, qui a atteint, le 16 septembre 2018 dans le désert de Bonneville Salt Flats (Utah, États-Unis), la vitesse de 296 km/h,
Première personne à se lancer dans une telle tentative de record, Charles Minthorn Murphy atteignit en 1899 la vitesse de 96 km/h en utilisant une piste de locomotive. Pour établir son record, Denise Mueller-Korenek a, elle, utilisé un dragster, un véhicule extrêmement aérodynamique utilisé pour des courses départ arrêté. Au guidon de son vélo de deux mètres en fibre de carbone, Denise Mueller-Korenek a d’abord été escortée par un autre cycliste pendant les 2,5 premiers kilomètres, avant d’atteindre une vitesse lui permettant de pédaler de manière autonome le reste du trajet, en prenant soin de rester près du dragster et de suivre la piste.
Âgée de 45 ans et mère de trois enfants, Denise Mueller-Korenek avait déjà battu le record du monde de vitesse féminin en 2016. Avec ce nouvel exploit, elle dépasse également le Néerlandais Fred Rompelberg, qui avait atteint en 1995 seulement 268 km/h. Les records du monde de course à pied sur 100 et 200 mètres – les principales distances de sprint en athlétisme – sont détenus par le Jamaïcain,
C’est lors des Championnats du monde de Berlin en 2009, respectivement le 16 et le 20 août, qu’il a couru ces distances en 9″58 et 19″19, battant les records déjà extraordinaires qu’il avait lui-même établis au cours des Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Ses performances ont valu au sprinteur le surnom d’ Éclair, Si une grande partie de son succès peut être attribuée à son entraînement, ses caractéristiques physiques et génétiques le rendent quasiment imbattable. La vitesse la plus élevée jamais atteinte par l’Homme dans l’atmosphère fut celle de Felix Baumgartner.
Le 14 octobre 2012, au cours de la mission Red Bull Stratos, il s’est lancé d’une altitude de 38 969 mètres, approchant les 1340 km/h et dépassant ainsi la vitesse du son (qui dans l’air se propage à environ 1200 km/h). L’animal terrestre le plus rapide est sans aucun doute le guépard, qui peut atteindre une vitesse de 120 km/h sur quelques centaines de mètres. Sur les longues distances, il est battu par l’antilope d’Amérique, qui peut se déplacer en moyenne à 56 km/h, avec des pics à 90 km/h. Chez les oiseaux, bien que le record de vitesse en vol soit détenu par le martinet épineux avec 179,6 km/h, c’est bien le faucon pèlerin qui bat le record de vitesse jamais enregistré au sein du règne animal, avec une vitesse de piqué chronométrée de 323 km/h (mais il peut facilement atteindre 384 km/h).
Record inverse pour l’escargot, de loin l’animal le plus lent de tous, avec ses 0,047 km/h La vitesse maximum qu’il est possible d’atteindre dans tout l’univers est celle de la lumière : c’est une limite inscrite dans la physique même de notre cosmos. C’est l’astronome danois Ole Rømer qui réussit à la déterminer en 1676, alors que c’était jusque-là une mesure non infinie.
Avant lui, Galilée avait aussi essayé, tout comme plusieurs autres scientifiques après lui, comme le mathématicien danois Christiaan Huygens, sans jamais parvenir à la précision du calcul actuel. En revanche, il ne s’agit pas d’une valeur absolue, mais toujours relative au milieu dans lequel la lumière se propage : dans le vide, la lumière atteint 299 792 458 m/s, Son véhicule, une Thrust SuperSonic Car alimentée par deux turbomoteurs Rolls-Royce Spey, fut le premier à franchir le mur du son, avant d’atteindre, quelques années plus tard, une vitesse de 1227 km/h. Ce record est à ce jour invaincu. La ThrustSSC est actuellement exposée au Musée des transports de Coventry, en Angleterre Le record du monde de vitesse à ski est détenu par l’Italien Ivan Origone, moniteur de ski et guide de montagne dans la Vallée d’Aoste. Déjà détenteur du record du monde junior de skieur le plus rapide, l’athlète a atteint, le 26 mars 2016 à Vars, en France, la vitesse de 254,9 km/h, battant les records obtenus le même jour par le Français Simon Billy d’abord, puis par son frère Simone Origone. L’Anglais Walter Arnold est la première personne dans l’Histoire à avoir reçu une amende pour excès de vitesse. Le 28 janvier 1896, cet homme, à bord de son moyen de locomotion, a été rejoint par un policier à vélo qui lui a dressé une amende pour avoir atteint près de 13 km/h, En parlant de vitesse, vous vous souvenez forcément des (non-)aventures de Coyote et de ses vaines tentatives pour capturer Bip Bip, un oiseau super rapide. Depuis 1949, année de diffusion du premier épisode, le malheureux coyote a essayé de capturer sa proie de toutes les façons possibles, finissant toujours par se retrouver victime de ses propres pièges.
Au cri de « Andale, Andale! Arriba, Arriba ! », Speedy Gonzales, la souris la plus rapide de tout le Mexique, a également diverti petits et grands. Née en 1953, elle aussi dans l’univers Looney Tunes, elle est devenue dans l’imaginaire collectif un symbole d’ingéniosité et d’intelligence, parvenant toujours à échapper à son ennemi juré, Sylvestre le chat.
Dans un épisode du dessin animé, Speedy Gonzales et Bip Bip prennent part à une course, mais sont battus sur la ligne d’arrivée par Sylvestre le chat et Coyote à bord d’une fusée : un final doux-amer, à la fin duquel les deux se percutent! : Les 10 plus incroyables records de vitesse de l’histoire de l’humanité
Où s’en va la lumière quand on l’éteint ?
De fait, la lumière émise par une lampe est effectivement soit réfléchie, soit absorbée par les objets qui sont autour. Quand tu éteins ta lampe, tu ne vois plus rien parce que les corps qui ont absorbé la lumière de la lampe sont en principe autour de 300K et émettent donc dans l’infrarouge.
Quelle durée met la lumière pour traverser la galaxie ?
Une traversée de la Voie Lactée particulièrement longue – C’est ce qu’indique Carlos Allende, co-auteur de l’étude menée : « Nous avons montré qu’il y a une fraction notable d’étoiles avec une métallicité plus élevée caractéristique des étoiles discales plus éloignée que la limite précédemment admise sur le rayon du disque de la galaxie ».
Quelle est la vitesse réelle de la lumière ?
Publié le 18/01/2019 à 17:55 Rien ne peut en théorie dépasser la vitesse de la lumière.118844127/pixtumz88 – stock.adobe.com La lumière se déplace à près de 300.000 km/s. C’est à la fois très rapide à l’échelle de l’homme, mais très lent devant l’immensité de l’univers.
Trois petites vidéos réalisées par un planétologue de la Nasa permettent de s’en rendre compte très facilement. Dans le vide, la lumière se déplace à près de 300.000 km/s (299.792,458 km/s pour être exact). C’est une constante fondamentale de la physique et une barrière infranchissable selon la théorie de la relativité générale formulée par Albert Einstein.
A priori, aucun objet dans l’univers ne peut aller plus vite. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’en avons découvert aucun en tout cas. Si quelques neutrinos ont été pris en excès de vitesse il y a quelques années, il s’agissait en réalité d’une erreur de mesure liée à un câblage défectueux.
À lire aussi Un cliché montre la distance réelle qui sépare la Terre et la Lune Mais comment se représenter une telle vitesse? C’est la question que s’est posée James O’Donoghue, planétologue au Goddard Space Flight Center de la Nasa. Le chercheur, qui s’est mis tout récemment à produire des animations, a réalisé et publié une série de trois animations sur Youtube permettant de se rendre compte à la fois de la rapidité de la lumière à notre échelle, mais aussi de sa lenteur aux échelles astronomiques.
La première vidéo montre ainsi qu’un photon pourrait théoriquement faire sept fois le tour de la Terre en une seconde! Mais dès que l’on prend un peu de recul, cette vitesse astronomique perd peu à peu de sa superbe. Il faut ainsi un peu plus d’une seconde à un grain de lumière pour aller de la Terre à la Lune.
- Notons que c’est d’ailleurs comme cela qu’on mesure la distance qui nous sépare de notre satellite: on envoie une impulsion laser vers l’un des réflecteurs installés sur la Lune.
- Certains ont été installés par des astronautes lors des missions Apollo, d’autres, de fabrication française, sont installés sur des sondes robotiques russes posés à la surface.
En mesurant le temps mis par la lumière laser pour boucler un aller-retour, on en déduit la distance parcourue. C’est ainsi que l’on a pu constater que la Lune s’éloigne peu à peu de nous, au rythme de 3,8 cm par an, La troisième vidéo montre quant à elle le temps mis à la lumière pour effectuer le trajet jusqu’à Mars, lorsque notre voisine est au plus près de nous.
- Cela prend plus de trois minutes! C’est aussi le temps que mettent les ondes radio (au sens physique, il s’agit aussi d’une lumière, mais invisible).
- Il existe pour cette raison un décalage incompressible lorsqu’on veut communiquer avec une sonde spatiale.
- Ce délai s’étend à près de 12 heures pour Pluton (6h aller, 6h retour).
Ces vidéos donnent un petit aperçu de l’immensité et du vide de l’espace. Quand on sait qu’il faudrait 4,23 années au même grain de lumière virtuel pour atteindre l’étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure, on peut alors être pris d’un vertige.
Quelle est la vitesse la plus rapide jamais atteinte ?
L’actuel détenteur du record du monde absolu de vitesse terrestre est ThrustSSC, une voiture à biturboréacteur qui a atteint 763 035 mph – soit 1 227,985 km/h – sur une mile en octobre 1977. Il s’agit du premier record supersonique puisque le véhicule a franchi le mur du son à Mach 1,016.
Quelle est la vitesse d’un Tachyon ?
Il nous est absolument impossible de dpasser la vitesse de la lumire. Ce n’est pas un problme de technologie, mais de loi de la physique (de mme qu’il est impossible, par exemple, de faire une machine mouvement perptuel). Par consquent, votre question n’a pas de rponse.
- En revanche, des particules appeles «tachyons», dont l’existence est pour l’instant uniquement une possibilit thorique, auraient la proprit de se dplacer plus vite que la vitesse de la lumire.
- La «matire» qui les constituent doit avoir des proprits trs diffrentes de celle qui constitue l’ensemble de l’univers observable (techniquement, les tachyons doivent avoir une masse au repos imaginaire (au sens des nombres complexes)).
Les tachyons sont cependant confronts au mme problme de vitesse de la lumire infranchissable: Ils ne peuvent pas se dplacer des vitesses INFRIEURES la vitesse de la lumire. Et si on veut les ralentir, il faut leur fournir de l’nergie: un tachyon «au repos» (donc sans nergie cintique) se dplace en fait une vitesse infinie! Les tachyons ont une autre proprit amusante.
Par exemple, si quelqu’un lance un objet tachyonique dans une cible et que nous sommes placs juste ct de la cible, nous verrons d’abord la cible tre percute, puis ensuite nous verrons la personne lancer l’objet, puisque la lumire s’est dplace plus lentement. Ainsi les tachyons qui se dirigent vers nous semblent «remonter le cours du temps».
Dans une situation plus complique, deux personnes, A et B, communiquent au moyen de tachyons tout en se dplaant des vitesses proches de la vitesse de la lumire. A un moment donn, A envoie un message secret B, qui le renvoie immdiatement A. Il peut alors arriver que A reoive le message avant de l’envoyer B! En rsum, les tachyons violent la causalit, le principe de base de la physique, qui veut que la cause prcde toujours l’effet (notons que la relativit, restreinte ou gnrale, en dpit des nombreuses bizarreries que l’on y trouve, respecte parfaitement ce principe de causalit). Retour à la page : > Cosmologie | Questions à un astronome < Cette réponse a été préparée par [email protected]
Quelle est la vitesse de l’électron ?
Mais dans ce cas, les électrons se déplacent dans un vide très poussé et leur célérité est voisine de celle de la lumière, environ 300 000 kilomètres par seconde.
Quelle est la vitesse d’un atome ?
Particules atomiques – électrons, et leurs propriétés
ÉLECTRONS L’électron est la particule qui a donné son nom à, Particule qui en se “baladant” matérialise l’électricité. Les électrons sont les plus petites particules principales constituant la, Les deux autres sont le, de loin beaucoup plus grosses (taille x ). Un atome comporte autant d’électrons (négatifs) que de protons (positifs) de sorte que la charge électrique de, Les électrons sont plutôt des nuages qui enveloppent le noyau et non pas des planètes qui gravitent autour du noyau. Les électrons sont répartis en, ou niveaux d’énergie. Le mot électron vient du grec elektron ambre jaune – résine fossile provenant de conifères connu pour sa production d’électricité statique lorsqu’on la frotte. |
table>
Voir
ÉLECTRON – Caractéristiques | ||
Caractéristique | Valeur | |
, quantité d’électrons | 12 6 C Le carbone a 6 électrons, par exemple. | |
Stabilité | > 2 10 22 années > | |
Diamètre de l’électron Voir |
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Distance au noyau pour laquelle la probabilité de trouver un électron est maximale (cas de l’hydrogène). Soit: Rayon de l’atome d’hydrogène. | 0,53 10 -10 m = 0,053 nm | |
Diamètre de l’orbite de l’électron typique | 10 -10 m = 0,1 nanomètre = 1 angström | |
Masse de l’électron |
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|
Masse proton / masse électron |
|
|
Charge électrique de l’électron | e – = 1,602 177 ’33’ 10 -19 coulombs incertitude ’49’ | |
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||
1,5 10 -16 s = 150 attosecondes | ||
autour du noyau | c / 100 | |
Vitesse de déplacement des électrons | 0 Quelques millimètres par minute | |
Vitesse de l’ordre de mise en mouvement des électrons | c = 300 000 km par seconde | |
Voir / Vitesse de rotation de l’électron
La vitesse d’un électron dépend de son degré d’excitation. Elle peut être proche de celle de la lumière en laboratoire. Pépère, sa vitesse peut descendre à environ 2 100 km /s. Rappel, a dit qu’il est impossible de connaître simultanément sa position et sa vitesse; il faut choisir! |
Source : Natalie Angier – Petit Cours de Sciences – Dunod
ROTATION – Plusieurs points de vue | |
L’électron ne tourne pas vraiment autour du noyau; c’est un nuage. Cependant en utilisant le modèle planétaires de Bohr, il est possible de calculer une vitesse de rotation pour l’atome d’hydrogène dans son état fondamental : v = h /(2 m e r) = 2,42 x 10 6 m/s = 2 420 km/s,
Les électrons sont en fait des paquets d’ondes, dont les longueurs d’onde sont des multiples des longueurs des orbites. Leur mouvement de rotation est d’autant plus rapide qu’ils sont les plus proches du noyau car la force centrifuge due à la rotation doit équilibrer la force d’attraction entre les charges électriques, positives du noyau et négatives de l’électron. Analogie pour imaginer l’espace essentiellement vide de l’atome Une longue et fine lanière: faites-la tournoyer rapidement autour de vous tout ce qui s’approche, giflé par la lanière, est contraint de d’éloigner. Les électrons, malgré leur petite taille, restent maîtres de l’espace grâce à leur vitesse. |
table>
Électron | Noyau d’Hydrogène |
0,9 10 -30 kg | 2 10 -27 kg |
Rapport 2 200 |
Noyau d’Uranium: 3,95.10 -25 kg
Électron | Soleil |
0,9 10 -30 kg | 1,9 10 30 kg |
Rapport 2 10 60 |
Valeur colossale à l’échelle de l’Univers. Il y a environ 10 80 atomes dans L’univers,
table>
- 2 8 18 32 32 18 8
- K L M N O P Q
- À la manière des planètes, les électrons tournent sur des orbites déterminées (ce sont plutôt des orbitales ou zones dans lesquelles l’électron est susceptible de se trouver).
- Un atome comporte Z électrons, Z étant le,
- Il y a 7 couches baptisées par une lettre.
- Chaque couche admet un nombre maximum d’électron (sur K c’est 2; sur L c’est 8 )
- Formule en 2n² au départ.
La couche externe d’un atome ne dépasse jamais 8 électrons. Seuls les gaz rares ont ces huit électrons.
- Règle de l’octet
- La couche périphérique d’un atome (couche orbitale externe) est limitée à électrons.
- Voir /
- Chaque couche, sauf la première, est divisée en sous-couches
- Les couches et sous-couches les plus éloignées du noyau correspondent à des énergies croissantes.
- En fait, c’est un peu plus complexe, ça déraille pour les plus gros atomes.
Le de Pauli interdit à deux électrons d’avoir leurs nombres quantiques identiques. Par exemple: maximum 2 électrons de spin opposé sur une sous-couche.
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Actualités de Novembre 2011
Exemples pour quelques éléments
Les gaz rares: Hélium, Néon, Argon ont toutes leurs couches saturées. Ce sont des éléments très stables; peu enclins aux réactions chimiques. |
Voir /
Électrons et photons | ||
|
|
|
Électricité statique
Un peigne passé dans les cheveux vous coiffe mais, en même temps, il attire les électrons présents à la surface de votre chevelure. Le peigne, bourré d’électrons, se charge négativement. Suffisamment pour attirer de petits morceaux de papier. Le phénomène se déroule bizarrement en deux temps: les électrons à la surface du papier sont repoussés au fond du papier par ceux du peigne. La place étant libérée en surface du papier, les électrons du peigne s’y précipitent. Les électrons du peigne ont bel et bien chassé ceux de la surface du papier pour s’y mettre! |
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: Particules atomiques – électrons, et leurs propriétés
Quelle est la plus grande vitesse de l’univers ?
COMMENT EXPLIQUER CET ÉCART ? – Le problème est qu’il est diaboliquement difficile d’effectuer des relevés sur toutes ces étoiles et ces supernovas. D’un point de vue technique, toutes les céphéides et les supernovas thermonucléaires ne se ressemblent pas : celles-ci ont des compositions et des couleurs différentes et ne se trouvent pas toutes dans le même type de galaxie.
- Cela fait des années que les astronomes essaient de trouver un moyen de rendre compte de cette diversité de paramètres mais il est extrêmement difficile de s’assurer qu’il n’y a pas une source d’erreur cachée qui influerait sur les échelles mesurées.
- Pour le savoir, une équipe de recherche (Pantheon+) a analysé minutieusement 1 701 relevés de supernovas thermonucléaires réalisés depuis 1981.
Leur analyse a tout fait pour quantifier les incertitudes connues et les sources de biais. « Nous prenons par exemple en compte des choses comme la météo qu’il faisait et l’oculaire d’un télescope en novembre 1991 – et c’est rude », affirme Dan Scolnic, qui co-dirige Pantheon+ en compagnie de Dillon Brout du Centre d’astrophysique d’Harvard-Smithsonian.
Les découvertes de l’équipe ont alimenté les analyses récentes d’Adam Riess et de ses collègues. Après un recoupage exhaustif des facteurs susceptibles d’influer sur les observations de céphéides, l’équipe a généré sa nouvelle estimation de la constante de Hubble (la plus précise à ce jour) : 73,04 kilomètres par seconde par mégaparsec, à 1,04 près.
C’est environ 8 % de plus que la valeur déduite à partir du CMB par l’observatoire Planck. L’équipe s’est également évertuée à tester les idées de chercheurs extérieurs au projet pour expliquer cet écart. En tout, ils ont réalisé 67 versions différentes de leur analyse, et certaines tombaient même sur une tension de Hubble supérieure « Nous avons écouté, il me semble, attentivement beaucoup d’inquiétudes et d’interrogations, explique Adam Riess.
Ça ne sort pas de nulle part, » Néanmoins, Wendy Freedman de l’Université de Chicago travaille depuis plusieurs années sur une estimation qui arrive à se passer de la période de pulsation des étoiles. Elle utilise à la place un groupe spécifique de géantes rouges qui se comportent elles aussi comme des ampoules de luminosité connue.
En s’appuyant sur ces « chandelles standards » alternatives, des objets dont on connaît la magnitude absolue, Wendy Freedman parvient à une estimation indépendante de 69,8 kilomètres par seconde par mégaparsec pour la constante de Hubble. Cette mesure se situe donc entre les deux autres.
Selon Wendy Freedman, même si l’équipe a travaillé de manière irréprochable, il pourrait tout de même y avoir des erreurs latentes qui ont influé sur leur analyse et donné l’illusion d’une tension. Elle ajoute que certaines sources d’incertitude sont tout bonnement inévitables. Il n’y par exemple que trois galaxies assez proches de la Voie lactée pour qu’on puisse mesurer leur distance directement, et le fondement de l’échelle de distances cosmiques repose sur ce trio.
« Trois, c’est un petit chiffre, mais c’est ce que la nature nous a donné », relativise Wendy Freedman. Les équipes Pantheon+ et SHoES ont longuement étudié les résultats de Wendy Freedman (ainsi que ceux d’autres chercheurs). Certaines de leurs analyses s’intéressent à ce qui se passe si on ajoute le type d’étoile choisi par Wendy Freedman à l’échelle de distances cosmiques en plus des céphéides et des supernovas thermonucléaires.
- Et d’après eux, le fait d’inclure ces étoiles supplémentaires ne fait chuter que très légèrement la constante de Hubble (et cela n’élimine donc pas la tension).
- Si la constante de Hubble reflète bien notre réalité physique, alors il faudra ajouter un nouvel élément à notre liste des ingrédients fondamentaux de l’Univers si on veut pouvoir l’expliquer.
Un des candidats théoriques les plus sérieux, l’énergie noire, propose un bref sursaut d’énergie noire environ 50 000 ans après le Big Bang. En principe, un petit ajout d’énergie noire aurait suffi à influer assez sur l’expansion de l’Univers primitif pour résoudre la tension de Hubble sans trop bouleverser le modèle cosmologique standard.
- Mais alors, selon les estimations des cosmologistes, l’âge de l’Univers passerait de 13,8 à 13 milliards d’années seulement.
- « Il y a beaucoup de questions quant à la raison pour laquelle il faudrait introduire cette chose inédite qui apparaît et disparaît d’un coup – ça semble un peu étrange », déclare Mike Boylan-Kolchin, astrophysicien à l’Université du Texas à Austin.
« Mais nous en sommes à un point où, si ces choses sont vraiment si irréconciliables, alors peut-être qu’il faut commencer à regarder vers les coins bizarres de l’Univers. » Pour l’instant, il n’y a aucune preuve tangible de l’existence d’une énergie noire primitive, bien que certains indices commencent à pointer le bout de leur nez.
En septembre, les opérateurs du télescope cosmologique d’Atacama, spécialisé dans l’étude du fond diffus cosmologique, ont annoncé qu’un modèle prenant en compte l’énergie noire correspondait mieux à leurs données que le modèle standard de la cosmologie, Mais les données du télescope spatial Planck ne collent pas.
Il faudra donc davantage d’observations pour élucider le mystère. « Nous travaillons à la limite du possible, affirme Wendy Freedman. Nous ferons la lumière sur tout ça. » Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
Quelle est la vitesse la plus rapide du monde ?
L’actuel détenteur du record du monde absolu de vitesse terrestre est ThrustSSC, une voiture à biturboréacteur qui a atteint 763 035 mph – soit 1 227,985 km/h – sur une mile en octobre 1977.
Quelle est la plus grande vitesse atteinte par l’homme ?
L’être humain le plus rapide du monde n’ira jamais plus vite que votre chat Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Il y a quelques jours, les athlètes les plus rapides du monde se sont affrontés au 100 mètres, lors des Jeux olympiques de Tokyo. Mais personne n’a réussi à battre le record absolu de 9,58 secondes détenu par le célèbre Usain Bolt.
Pour établir ce record, le Jamaïcain avait atteint une vitesse d’environ 43 km/h. Un peu moins que celle d’un chat domestique,, Et dans une course contre des guépards et des antilopes, les animaux les plus rapides du monde, un athlète olympique comme Bolt n’aurait aucune chance. Alors qu’est-ce qui détermine la vitesse de pointe d’une espèce? Un groupe de scientifiques dirigé par le biomécanicien Michael Günther, de l’Université de Stuttgart, a défini les lois qui régissent les vitesses de course maximales dans le règne animal.
, ils présentent un modèle complexe élaboré en fonction de nombreux facteurs, afin de découvrir quels éléments du corps sont les plus importants pour optimiser la vitesse.