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QuEst-Ce Qui Montre Que L’Homo Sapiens A Progressivement Peuple Et Toute La Terre?

QuEst-Ce Qui Montre Que L
Coopération et prédation, un étrange mélange – L’émergence de cet étrange mélange de coopération et de prédation pourrait bien expliquer pourquoi, quand les conditions glaciaires sont revenues il y a entre 74 000 et 60 000 ans et ont à nouveau rendu inhospitalière la plus grande partie de l’Afrique, la population des H.

sapiens a commencé à se disperser. Au lieu de se confiner à l’extrémité de l’Afrique, comme lors de la précédente période froide, elle s’est répandue en Afrique australe et y a prospéré à l’aide d’une grande diversité d’outils perfectionnés. En effet, lors de cette nouvelle période climatique difficile, les hommes modernes étaient désormais assez bien pourvus en avantages sociaux et en techniques adaptées pour faire face.

Les H. sapiens sont donc devenus les grands prédateurs des terres, avant, un jour, de le devenir aussi sur les mers. Grâce à cette capacité à maîtriser n’importe quel environnement africain, ils ont pu s’aventurer hors d’Afrique et aborder l’Eurasie, puis le reste du monde.

Comment l’Homo sapiens à peuplé le monde ?

La grande migration de l’Homo sapiens QuEst-Ce Qui Montre Que L À Düsserdorf, une sculpture proche du musée du Neandertal pique la curiosité des passants. PHOTOGRAPHIE DE Reconstitution de Kennis et Kennis ; photographie réalisée avec l’assistance technique du musée du Neandertal, en Allemagne. Le plus vieil homme moderne connu à ce jour a été exhumé en 2017 à Djebel Irhoub, au Maroc.

On estime son âge à 300 000 ans, soit 100 000 ans avant la date avancée jusqu’alors par les paléontologues. De cette dernière trouvaille découle une nouvelle carte et de nouvelles théories concernant l’histoire de la grande migration humaine. Un récit, chargé de fantasmes, perpétuellement bouleversé par les découvertes paléontologiques.

Tous les non-Africains actuels descendent de quelques milliers d’individus qui ont quitté l’Afrique il y a probablement 60 000 ans. Ceux-ci étaient très proches de groupes vivant de nos jours en Afrique de l’Est, dont les Hadza de Tanzanie. Mais, comme ils ne constituaient qu’un petit sous-ensemble de la population africaine, ils n’ont emporté avec eux qu’une fraction de la diversité génétique des populations du continent.

Quelque part au cours de leur périple, peut-être au Moyen-Orient, ces Homo sapiens voyageurs ont eu des rapports sexuels avec une autre espèce, les néandertaliens. Puis, plus à l’est, ils se sont mêlés aux dénisoviens, une autre espèce éteinte du genre Homo, On estime que ces deux espèces avaient évolué en Eurasie à partir d’un homininé ayant émigré d’Afrique longtemps auparavant.

Certains chercheurs estiment même qu’une première vague d’exode d’ Homo sapiens se serait déroulée il y a 120 000 ans. Mais, à en juger par nos génomes actuels, la deuxième vague d’hommes modernes venus d’Afrique, il y a 60 000 ans, a été la plus importante.

Les descendants de tous ces migrants ont essaimé de par le monde. En migrant hors d’Afrique, les humains ont dû s’adapter à divers milieux. Couleur de peau ou capacité à respirer en altitude sont deux exemples parmi maintes adaptations. PHOTOGRAPHIE DE Carte réalisée par Jason Treat et Ryan T. Williams Homo sapiens a atteint l’Australie voilà 50 000 ans, la Sibérie (- 45 000 ans), puis l’Europe (- 43 000 ans) et enfin l’Amérique du Sud (- 15 000 ans).

À mesure de leurs déplacements, les hommes modernes ont formé de nouveaux groupes isolés des autres. Et c’est ainsi que, au fil du temps, chaque groupe a acquis un ensemble propre de mutations génétiques. Pour l’essentiel, ces mutations n’étaient ni positives ni négatives.

  • Mais, parfois, l’une d’entre elles représentait un avantage adaptatif dans un environnement nouveau.
  • Sous la pression de la sélection naturelle, elle s’étendait alors à l’ensemble de la population locale.
  • Par exemple, les populations vivant sur les hauts plateaux d’Éthiopie, du Tibet et de l’Altiplano andin ont bénéficié d’une mutation leur permettant de supporter le manque d’oxygène à haute altitude.

De même, des mutations ont aidé les Inuits à s’adapter au régime alimentaire d’origine marine, riche en acides gras, qu’ils avaient adopté. La mutation concernant la couleur de la peau s’est propagée, quant à elle, assez tardivement en Europe, il y a environ 8 000 ans, via des populations venues du Moyen-Orient.

Comment s’est effectué le peuplement de la Terre ?

L’Histoire du peuplement de la terre par l’Homme commence à la préhistoire, Et la préhistoire, s’étend des premières traces hominidées sur la terre aux premières traces écrites. Durant plusieurs millions d’années, les hommes se sont progressivement transformés physiquement et peu à peu ont peuplé notre planète.

Comment l’Homo sapiens parvient à peupler l’Amérique ?

-C. : Des Homo Sapiens passent le détroit de Béring à pied grâce à la baisse du niveau de la mer suite à la dernière grande glaciation.

Quelle condition climatique aurait facilité la migration de l’Homo sapiens vers le continent australien ?

Les migrations – Les espèces humaines, rassemblées dans le genre Homo, ont peu à peu peuplé toute la planète. À retenir Seuls les Homo sapiens, c’est à dire les hommes modernes et la seule espèce du genre Homo encore présente aujourd’hui, peupleront tous les continents. Les migrations sont souvent accidentelles, elles ne sont pas préméditées. Les hommes sont des nomades qui se déplacent sur des distances de plus en plus grandes. Définition Migration : Déplacement des populations. Définition Nomade : Personne qui n’a pas de lieu de vie fixe et qui se déplace constamment. À retenir Le passage d’un continent à un autre se fait lors des périodes de glaciation. Les périodes de glaciation ou périodes glaciaires sont de grandes périodes de l’histoire de la Terre qui se caractérisent par un fort refroidissement du climat. Ce refroidissement entraine une diminution du niveau des mers et des océans et une immense banquise (grande étendue de glace) se forme au Nord et au Sud. QuEst-Ce Qui Montre Que L En période glaciaire, le niveau des mers et océans est plus bas car beaucoup d’eau est retenue dans les glaciers. Certaines îles étaient alors reliées par la terre. C’est cela qui permet les migrations du cœur de l’Asie vers l’Australie. Lors des glaciations, la banquise prend tout le Nord de la Terre et permet le passage entre l’Asie et l’Amérique par le détroit de Béring, que l’on peut voir sur la carte. Définition Détroit : C’est une mince bande de mer entre deux terres. À retenir Les migrations se sont donc faites à pied. Les premiers hommes, même s’ils appartiennent à des espèces différentes ont des caractéristiques communes.

Qui étaient les premiers habitants de la Terre ?

La première espèce humaine est appelée Homo habilis, « l’homme habile », car elle fabrique les premiers outils en pierre. Elle vit en Afrique de l’Est et du Sud.

Quel est le nom du premier homme sur Terre ?

Le plus ancien représentant ayant livré des ossements est l’ Homo habilis dont les plus anciennes traces remontent à environ 2,8 millions d’années, mais des outils vieux de 3.3 millions d’années ont été découverts au Kenya dont on ne connait pas l’auteur

Quelle est l’origine et l’évolution des êtres vivants sur la Terre ?

évolution de la vie est liée à; l’histoire de la Terre, www.monanneeaucollege.com svt A retenir : La terre n’a pas toujours ressemblé à celle que nous connaissons aujourd’hui. Depuis 4,5 milliards d’années, elle a subi de nombreux changements géologiques, qui ont modifié ses conditions planétaires.

  • Ces modifications ont entrainé l’apparition de la vie il y a 3,8 milliards d’années, sa diversification et son évolution.
  • I) Les événements géologiques planétaires passés, ont entrainé des modifications du peuplement de la Terre.
  • Les événements géologiques ayant affecté la surface de la Terre depuis son origine, il y a 4,6 milliards d’années, ont modifié les milieux et les conditions de vie : les peuplements ont changé.

Suite au refroidissement de la surface de la terre, des océans se sont mis en place, dans lesquels les premières formes de vie sont apparues, sous la forme d’organismes unicellulaires primitifs. Les premiers êtres vivants (analogues à des actuelles) ont libéré du dioxygène dans les océans il y a 3,5 milliards d’années.

Puis des algues unicellulaires photosynthétiques productrices de dioxygène ont modifié l’atmosphère à la surface de la terre il y a 2,7 milliards d’années. Cette production de dioxygène couplée à la baisse de dioxyde de carbone, a modifié les conditions de vie du milieu, des organismes capables de respirer sont alors apparus, et se sont diversifiés.

II) L’évolution de la vie et l’évolution des conditions planétaires sont intimement liées. Depuis 4,5 milliards d’années La Terre a connu des transformations en relation avec l’apparition de la vie et la diversification des organismes vivants. Le développement, la diversification et la colonisation de tous les milieux par les végétaux ont entraîné des modifications des compositions gazeuses des milieux, et des conditions planétaires climatiques et atmosphériques.

  • Ces modifications ont à leur tour influé sur l’évolution de la vie.
  • Réciproquement, la Terre a connu des évolutions climatiques et géologiques,,, responsable,
  • Ces évolutions ont influencé l’évolution de la vie, la dispersion et la diversification des organismes vivants.
  • Les êtres vivants ont migré et s (Exemple : du Jurassique au Crétacé : l’âge des Dinosaures Les Reptiles marins ), influencés par le déplacement des continents.

Certains êtres vivants ont été isolé par la séparation des continents, d’autres au contraire ont été mis en relation. Ces modifications ont à leur tour influé sur l’évolution de la vie. Ces événements géologiques associés à la chute d’une météorite, sont également à l’origine d’une survenue il y a 65 Ma, marquée par la disparition d’un grand nombre d’espèces.

  • III) Les successions des formes vivantes et les transformations géologiques sont utilisées pour subdiviser les temps géologiques en ères et en périodes de durée variable.
  • Les repères et les limites que l’on retrouve à la surface de la Terre sont utilisés pour cette subdivision :
  • Les événements géologiques majeurs,,, ouverture d’un océan, chute d’une météorite entraînant un dépôt identifiable ;
  • Les et les traces d’organismes vivants qui se sont succédés au cours des temps géologiques, certains caractérisent une période donnée.

Les sont marquées dans, par des modifications rapides des espèces. Elles servent de limites entre les différentes ères et périodes géologiques. Ainsi, la disparition des dinosaures et des ammonites d’une part, l’essor des oiseaux et des mammifères d’autre part, marque la limite entre le (ère secondaire) et le,

Quels sont les facteurs de peuplement ?

Un facteur de peuplement : élément qui explique la répartition de la population sur un territoire. Un foyer de population : région du monde qui concentre une population très importante avec de fortes densités. Une mobilité : déplacement provisoire ou définitif.

Comment l’homme Agit-il directement sur le peuplement du milieu ?

Exemple de l’influence directe de l’Homme sur le peuplement d’un milieu L’Homme influence l’environnement par ses pratiques agricoles, industrielles ou de transport. Quelles sont les conséquences de ces pratiques sur les êtres vivants qui peuplent les milieux de vie que l’Homme modifie ? Les conséquences sont-elles toujours néfastes ? 1.

  • Action de l’Homme sur la conquête de nouveaux milieux L’Homme envahit presque tous les milieux qui l’entourent.
  • Il transforme leur peuplement végétal.
  • Son action peut être bénéfique ou destructrice.
  • L’Homme exploite les forêts et remplace les espèces utilisées par de nouvelles plantes.
  • Il préserve certaines espèces et limite le développement d’autres espèces.

Il essaie de réguler le milieu par l’étude biologique de certaines plantes à fleurs. Exemple : l’assèchement du marais d’Orx. Avant le XIX e siècle, la région des Landes de Gascogne est en grande partie occupée par les landes et les marécages, C’est donc une zone particulièrement humide,

Doc.1 : Les Landes de Gascogne avant le XIX e siècle.

À la fin du XIX e siècle, afin d’intensifier l’agriculture, la surface des sols est asséchée : les zones de cultures sont divisées par des canaux de drainage. On crée des exploitations de pins maritimes, On cultive le maïs sur d’anciens terrains humides et l’activité forestière remplace l’élevage de moutons.

Doc.2 : Les Landes de Gascogne à la fin du XIX e siècle.

En modifiant le paysage au profit des espèces végétales qu’il cultive, l’Homme est à l’origine d’une perte de biodiversité : de nombreuses espèces tendent à disparaître de la région.

L’utilisation de produits chimiques divers est associée aux pratiques agricoles intensives : on utilise de nombreuses substances chimiques comme des engrais pour favoriser le développement des végétaux, des insecticides et des herbicides pour lutter contre la destruction des cultures. On peut étudier l’effet de ces deux pratiques sur les populations animales ( faune ) et végétales ( flore ) en faisant l’inventaire des espèces présentes dans les deux environnements. – la détérioration des différents habitats nuit à la diversité écologique, les animaux quittent le milieu ;

L’utilisation d’engrais, d’insecticides et d’herbicides n’a pour objectif que celui de produire plus. Ces pratiques conduisent à une modification très importante des populations animales habitant initialement dans le milieu : – l’ action toxique de certains produits chimiques peuvent conduire à la disparition de certaines espèces animales.2.

Participation de l’Homme au maintien et au développement de la biodiversité L’Homme a pris conscience de son influence néfaste sur la biodiversité, puisqu’ il enregistre une baisse du nombre d’espèces d’êtres vivants dans les milieux qu’il colonise. Un certain nombre de mesures ont été prises pour protéger la diversité des êtres vivants avec la création de parcs naturels (dans lesquels de nombreuses espèces sont protégées).

Ainsi, le marais d’Orx a-t-il été restauré après avoir subi des pratiques agricoles intensives. Aujourd’hui plusieurs espèces menacées y sont protégées et y trouvent refuge. Exemples – le vison d’Europe, un petit mammifère ; – la grue cendrée, un oiseau ; – la cistude d’Europe, une tortue ; – l’esturgeon, un poisson ; – la chauve-souris.

See also:  QuEst Ce Qui Est Aussi Grand Que La Tour Eiffel Mais Qui Ne PèSe Rien?
Doc.3 : La zone protégée du Marais d’Orx et ses règles.

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QuEst-Ce Qui Montre Que L QuEst-Ce Qui Montre Que L © PHOTOS.COM/Jupiterimages Doc.4 : Vison d’Europe © PHOTOS.COM/Jupiterimages Doc.5 : Grue cendrée

Les activités humaines comme la déforestation, l’ agriculture intensive et l ‘industrialisation ont pendant longtemps modifié la faune et la flore, conduisant à une forte baisse de la biodiversité, Depuis une quinzaine d’années, les pays prennent peu à peu conscience de l’importance de maintenir une grande diversité d’espèces.

Pourquoi on dit sapiens sapiens ?

Une page de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Pourquoi les appelle-t-on les Homo sapiens sapiens? Il me semble que sapiens veut dire sage, mais pourquoi inscrire deux sapiens? je crois que cela signifiait “deux fois” sage, ou celui qui “sait qu’il sait”, autrement dit qui a la conscience de son savoir.- Marcoo 19 septembre 2005 à 14:47 (CEST) Répondre C’est tout à fait ça.

  1. Conscience de son savoir.
  2. Un grand tournant de l’évolution du Sapiens.92.184.117.248 ( discuter ) 25 janvier 2023 à 07:52 (CET) Répondre Cela veut plutôt dire “Homo sapiens proprement dit”, une sous-espèce de l’espèce sapiens.
  3. Cette sorte de répétition est courante dans la terminologie biologique.
  4. Autres exemples: Canis = canidé (genre), Canis lupus = loup (espèce), Canis canis = chien (espèce); Pinus nigra laricio, Pinus nigra salzmannii, Pinus nigra nigra (trois sous-espèces de l’espèce Pinus nigra = pin noir).

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner Il me semble qu’il serait raisonnable de fusionner Homo sapiens et Homo sapiens sapiens, en indiquant simplement dans le RI du premier qu’ Homo sapiens sapiens est une ancienne dénomination de Homo sapiens,

Bonjour Ariel,

Est-elle si abandonnée que ça ? Il me semble qu’il y a depuis quelques années un reflux, pour à nouveau considérer que Homo Sapiens, Neandertal, Dénisoviens ne sont pas si différentes que ça, avec un ADN commun ( Excavating Neandertal and Denisovan DNA from the genomes of Melanesian individuals, 2016 et Taxonomy browser ). – El Caro bla 11 juin 2016 à 15:27 (CEST) Répondre Je ne suis pas fondamentalement contre garder deux articles, mais il faut alors clarifier leurs étendues respectives. Je trouve l’article Homo sapiens sapiens (HSS) bien coincé entre la section Histoire évolutive de l’article Homo sapiens (HS) et l’article Histoire évolutive des homininés,

  • Actuellement HS ne mentionne pas du tout HSS, parle extrêmement peu des relations biologiques et du métissage de Sapiens avec Neandertalensis, et ignore superbement Denisova,
  • HSS cite HS dans le RI pour dire que Homo sapiens est une ancienne dénomination de Homo sapiens sapiens, puis se consacre entièrement à la problématique « une espèce ou deux ? » et au métissage.

Vu la taille modeste de HSS on pourrait en faire une section de HS. Une autre idée serait d’alléger la section Histoire évolutive de HS, où Histoire évolutive des homininés apparaît déjà comme article détaillé, et de compléter ce dernier article avec ce qui n’y serait pas déjà parmi le contenu de HSS et de ce qu’on aurait enlevé de HS.

  1. l’homme moderne, Néandertal, Dénisoviens et autres ont chacun leur article ;
  2. un article Histoire évolutive des homininés ;
  3. un article sur la problématique des différents (ou pas) homo sapiens un peu comme tu as fait.

Par contre, le nommage n’est pas évident, selon qu’on considère qu’Homo Sapiens est une des espèces du point 1 ou concerne le regroupement du point 3 (et pareil pour homo sapiens sapiens). – El Caro bla 11 juin 2016 à 17:51 (CEST) Répondre Procédons par ordre : (1) Admettons-nous que notre espèce s’appelle sapiens et non pas sapiens sapiens ? (Dit a contrario, est-ce suffisamment contesté pour ne pas l’adopter ?).

  • Je n’ai naturellement pas d’avis personnel, mais je fais remarquer que c’est le parti pris par la grosse dizaine d’articles de Wiki-en et de Wiki-fr que j’ai regardés tout à l’heure.
  • Il me semble que les articles doivent être cohérents entre eux, le problème se résume alors à mettre plus ou moins de bémols aux phrases du genre « Homo sapiens sapiens est tombé en désuétude », mais n’interfère plus avec la présente discussion.

(2) L’article Homo sapiens parle essentiellement de notre espèce. La question concernant cet article est juste de savoir quelle place y accorder à l’évolution jusqu’à nous, sachant qu’il y a d’autres articles (« détaillés »). (3) L’article Histoire évolutive des homininés décrit le chemin évolutif depuis les débuts de la vie jusqu’à notre espèce : est-il bien nommé ? C’est aussi ce que fait l’article Origine évolutive de l’Homme : est-il bien nommé ? (qu’est-ce-que c’est qu’une “origine évolutive” ?).

  • Ces deux articles sont écrits sur exactement le même sujet, mais dans un esprit complètement différent.
  • Que faire de ces deux articles : leur donner des titres plus appropriés ? les fusionner ? (4) Quelle place pour le problème précis de l’éloignement biologique plus ou moins poussé des Homo sapiens, neandertalis et Denisova et de leur métissage ? Si article séparé, quel titre ? Je pense que “Homo sapiens sapiens” ne convient pas du tout.

— Ariel ( discuter ) 11 juin 2016 à 19:46 (CEST) Répondre

Contre Il n’y a pas de consensus le status quo semble le plus raisonnable : pas de fusion. – Archaeodontosaurus ( discuter ) 11 juin 2016 à 17:24 (CEST) Répondre

  • Pour Il n’y a plus de débat, et même s’il y en avait un, la question serait celle des titres ( Homo sapiens convient-il pour ne traiter que de notre branche ? ) et non celle de la séparation/du regroupement des contenus. Fusion plus qu’évidente. — Tinm, le 11 juin 2016 à 21:50 (CEST) Répondre
  • Pour aussi. Sauf si le débat venait vraiment à être relancé H.s. sapiens signifie H. sapiens et doit donc rediriger vers ce dernier (d’ailleurs si H.s. sapiens existe alors devrait exister aussi Homo sapiens neanderthalensis, Homo sapiens rhodesiensis et sans doute quelques autres). Hexasoft ( discuter ) 12 juin 2016 à 03:17 (CEST) Répondre
  • Plutôt pour, semble assez complémentaire. Historiographie des deux notions semble assez bien s’insérer dans Homo sapiens – Nouill 13 juin 2016 à 07:13 (CEST) Répondre
  • Pour Du moment que Neandertal n’est plus un homo sapiens, HSS n’a pas de raison d’être autre que historique. Un renvoi de page et un paragraphe historique suffit amplement, il n’y a pas besoin d’en faire un article à part puisque c’est par définition le même sujet. Tinm, Djielle et Hexasoft : : Le débat n’est pas clos : « Certains le considèrent comme une sous-espèce de l’Homme moderne (soit un Homo sapiens neanderthalensis, tandis que nous serions des Homo sapiens sapiens), d’autres, comme une espèce distincte (soit un Homo neanderthalensis). » sur le site de l’ INRAP, Notez que l’INRAP utilise Homme moderne et Homme de Néandertal plutôt que des expressions latines qui pourraient laisser croire, justement, qu’il n’y a plus de débat. – El Caro bla 13 juin 2016 à 17:12 (CEST) Répondre La question du “sapiens” ou du “sapiens sapiens” est essentiellement de savoir si Sapiens et Neandertal sont deux espèces distinctes (barrière reproductive, pas de troisième attribut) ou deux sous-espèces (reproductivement compatibles, un troisième attribut précise le genre). Pour moi, cette histoire de 1 à 2% de chromosomes échangés est plutôt un argument en faveur d’espèces séparées (quoique sœurs), de même que les tigres et lions entre espèces cousines font parfois des petits féconds jusqu’à la seconde génération – avec suffisamment de contacts, la barrière des espèces n’empêche pas le transfert de gênes entre espèces sœurs de temps en temps, mais ce n’est pas pour autant qu’on peut dire que les individus son interféconds, parce que le succès reproductif est pratiquement nul au cas par cas par rapport aux accouplements intra-spécifiques, ce qui caractérise des espèces différentes. Donc inversement, le fait qu’il n’y ait eu QUE 1 à 2% d’échange alors que les espèces ont été en contact pendant quelques centaines de ka (et dans la tradition humaine, si les heurts sanglants conduisent à massacrer les mâles, les femelles ne sont pas conservées que pour faire la cuisine) montre que la barrière génétique est bien une réalité, sinon il y aurait eu plus d’échanges que ça et une régression à terme de la barrière reporuductive au contact des deux. Bon, après, la question est surtout de savoir s’il y a des choses intelligentes à dire sur l’un ou l’autre sujet : si on dit la même chose, c’est que c’est le même sujet. Djielle ( discuter ) 13 juin 2016 à 20:13 (CEST) Répondre
  • Ça dépend : si on considère qu’il n’y a plus débat comme écrit plus haut, je suis Contre, Par contre, la fusion me parait correcte dans un article Homo sapiens qui ne serait plus une redirection d’ Homme moderne, mais un article sur le problème des différentes (ou pas) espèces d’Homo sapiens, en conformité avec WP:NPOV et le travail qu’a commencé Ariel dans Homo sapiens sapiens,
    • El Caro bla 13 juin 2016 à 17:17 (CEST) Répondre PS pour ceux qui sont sensibles aux interwikis : ils sont faux.
    • Au moins l’ en:Homo Sapiens anglais ne concerne pas l’Homme anatomiquement moderne, ils ont pour ça l’article en:Anatomically modern human,
    • La subsistance ou non du débat, je le répète, ne concerne pas l’opportunité d’une fusion mais le titre et le contenu.

    Autrement dit, ce n’est pas le sujet. D’autre part, un texte de vulgarisation, fut-il de l’INRAP ou du CNRS n’est pas une source bien solide. D’après scholar et pubmed l’appellation Homo sapiens sapiens est devenue rarissime, bien qu’on trouvera toujours des personnes, voire des scientifiques, voire des spécialistes, pour dénoncer cet état de fait ; la question n’ayant de toute façon pas de réponse absolue (qu’est-ce qu’une espèce?). — Tinm, le 13 juin 2016 à 17:47 (CEST) Répondre

  • Contre Même avis que Archaeodontosaurus. – Ellicrum 13 juin 2016 à 18:05 (CEST) Répondre Attention ! S’il y a débat c’est sur la question de savoir si nous sommes sapiens ou sapiens sapiens, personne ne dit qu’il y a deux espèces différentes appelées ainsi : si l’article Homo sapiens sapiens doit subsister avec son contenu ce n’est certainement pas sous ce nom. Si l’on veut laisser la porte ouverte aux deux appellations il faut : (1) Faire du contenu de Homo sapiens sapiens ce que vous voulez (l’intégrer dans un autre article ou en faire un article séparé mais pas avec ce titre). (2) Renommer l’actuel article Homo sapiens en Homme anatomiquement moderne ou équivalent. (3) Faire de Homo sapiens sapiens une redirection vers Homme anatomiquement moderne car là au moins il n’y a pas d’ambiguïté. (4) Faire sous le titre Homo sapiens un article discutant juste le problème (une seule espèce ou pas, métissages) et renvoyant vers Homme anatomiquement moderne, Homme de Néandertal et consorts. — Ariel ( discuter ) 14 juin 2016 à 09:03 (CEST) Répondre Dire que l’homme anatomiquement moderne est un Homo sapiens sapiens implique qu’il y a des Homo sapiens autres qu’anatomiquement moderne, ce qui était l’opinion générale lorsqu’on pensait que Néandertal était un Sapiens, Ça date d’une époque où on ne connaissait en gros que Cro-magnon, Neandertal et le Pithécanthrope (un Erectus ). Ce n’est plus le cas depuis longtemps, et on sait que l’un ne dérive pas de l’autre mais ils sont tous deux issus d’un Homo heidelbergensis (et probablement via un Homo rhodesiensis pour notre espèce). S’il fallait maintenir un Homo sapiens sapiens, ça implique du point de vue de la taxinomie qu’on maintien aussi un Homo sapiens neanderthalensis, et il faudrait inclure tout le groupe dérivé de l’ancêtre commun dans la série Sapiens, et ça n’a pas de sens – jamais personne n’a prétendu que Homo heidelbergensis était un Homo sapiens heidelbergensis, Djielle ( discuter ) 14 juin 2016 à 09:30 (CEST) Répondre Attention à la transitivité mais non réversibilité des inclusions ! Faire de Homo sapiens sapiens une redirection vers Homme anatomiquement moderne signifie que, obsolète ou non, l’expression Homo sapiens sapiens renvoie à l’homme moderne, pas que l’homme moderne est un Homo sapiens sapiens ! Dans l’article Homme anatomiquement moderne les expressions Homo sapiens et Homo sapiens sapiens apparaîtront toutes deux de toute façon (et en gras because les redirections), avec les explications adéquates et à jour. — Ariel ( discuter ) 14 juin 2016 à 09:48 (CEST) Répondre

Pour Bien d’accord avec Tinm :, la fusion me semble évidente tout comme le renommage de la page principale en ‘homme moderne’. Je m’aperçois que j’ai écris pas mal de lignes mais le sujet me semble important. En effet je réécris actuellement l’article sur le site d’Atapuerca qui rassemble des fossiles de néandertaliens, heidelbergensis, antecessor et qui permet des études génétiques comparatives. Je me permets de décrire bièvement les études en cours et j’appuirai mon opinion sur ces faits dans le paragraphe principal : Atapuerca est un bon exemple parce que ce site a livré la quasi-totalité des prénandertaliens et permis en mars 2016 d’établir le lien de parenté entre néandertaliens, denisoviens et hommes modernes. Les individus retrouvés ont d’abord été classés en ‘homo heidelbergensis’ par l’équipe principale du site. La génétique et l’analyse morphologique ont montré récemment que les échantillons en question sont une sorte de prénéandertaliens qui a déjà dérivé des dénisoviens et correspond en fait assez peu au modèle d’heidelbergensis qu’est la mandibule de Mauer. Un article a donc été écrit par les mêmes auteurs qui avait classé l’espèce pour montrer la difficulté actuelle du terme ‘heidelbergensis’ puisque celui-ci n’est plus représenté que par très peu de fossiles comme ceux de Tautavel, qui sont incomplets et qui sont justement contemporains de cette divergence. Mais ils concluent en écrivant que ‘la question est ouverte’ et personne ne s’est attaché à s’engouffrer dans cette brêche pour inventer une nouvelle espèce. Enfin les hyoides retrouvés sont identiques aux hommes modernes et suggèrent qu’ils avaient toutes les conditions requises pour parler comme nous, tandis que le site montre la plus ancienne manifestation du symbolisme chez l’Homme, avant donc l’apparition de néandertal et du très facilement autoproclamé ‘sapiens’ :). Dans un autre site d’Atapuerca on a trouvé une mandibule de 1,22Ma attribuée à ‘antecessor’ décrit sur un troisième site (d’atapuerca), plus ancien reste humain d’Europe. Manque de chance, si la période et le lieu le font appeler Antecessor, l’analyse morphologique révèle une pathologie qui a déformé la dentition et empêche la comparaison morphologique. De plus, vue l’échelle de temps, vu l’éparpillement d’un faible nombre d’individus dans les zones cloisonnées d’Europe avec un environnement qui a beaucoup changé, et vus les débats déjà en cours à des échelles de temps plus petites (néandertal/sapiens), les dernières publications se gardent de la rigidité de ce terme latin supplémentaire. Enfin le débat voisin sur l’existence d’une espèce ‘Homo Habilis’, de son reclassement en australopithèque tarif ou jeune homo ergaster, tend aussi à faire apparaître des termes neutres ‘premiers hommes africains’, ‘premiers Homo d’Afrique’, dans une tendance générale à se référer à des lieux de fossiles canons. Dans ce bref exposé on constate que les formes ‘sapiens neanderthalensis’ etc sont trop rigide pour expliquer la subtilité des déductions. Les articles relatifs à la génétique n’utilisent aucun terme latin mais préfèrent les termes souples, plus appropriés à l’étude de la continuité propre aux liens génétiques : ‘homme moderne’, ‘prénéandertaliens’, ‘hommes archaïques’ (heidelberg, denisoviens, néandertaliens). Une dizaine d’articles de Science et de Nature sur le sujet n’utilisent que ces termes. Les appellations ‘homme de

  • ‘ sont de rigueur et permettent de se référer à un modèle canonique pour communiquer des concepts, mais la continuité qu’ils sous-entendent est plus appropriée aux processus évolutifs faits de continuités. Les formes ‘homo sapiens denisova’, ‘homo sapiens neanderthalensis’, ‘homo sapiens heidelbergensis’, ‘homo sapiens rhodesiensis’, ‘homo sapiens sapiens’ sont désuettes voire n’ont jamais existé (denisova) et se réfèrent à un modèle abandonné depuis un moment et j’affirme ne les avoir rencontrés nulle part dans la littérature récente. Le ‘débat’ auquel il est référé plus haut, pour réincorporer néandertal dans sapiens, vient du fait que des croisements ont été constaté par la génétique entre denisoviens, néandertaliens et hommes modernes, et qu’au sens biologique, s’ils sont au moins partiellement interfertiles, ils constituent une seule espèce. Toutefois cette séparation en ‘espèce’ est un enjeu qu’évitent les appellations ‘homme de
  • ‘ et on ne trouve donc aucun article scientifique qui en ait profité pour oser les rassembler sous une seule appellation d'”homo sapiens” à ma connaissance, nous empêchant bien sûr de les faire figurer ou sous-entendre sur la page de l’homme moderne. Les articles sur la génétique utilisent des termes plus malins comme ‘hommes archaïques’ dans des phrases où le contexte se réfère à denisova, heidelberg et néandertal. Enfin, aujourd’hui wikipedia est déjà cohérent avec cette pratique plus souple de la littérature avec les noms de pages ‘homme de denisova’ et ‘homme de néandertal’ et non ‘homo neanderthalensis’ et encore moins ‘homo sapiens neanderthalensis’. En conclusion je suis bien sûr favorable à la fusion, ‘sapiens sapiens’ étant manifestement obsolète, et les formes actuelles permettant la souplesse de la génétique et même de l’évolution rapide des connaissances en cours. Et pour le terme de la page principale je suggère donc aussi bien plutôt le terme neutre ‘homme moderne’ tant le terme ‘sapiens’ d’une autre époque tend à avoir vécu et disparaître lui-même des articles où ‘Homme moderne’ est utilisé dans une écrasante majorité. Enfin le terme ‘anatomiquement’ moderne est en effet précisé dans certains articles, mais lorsque le sujet s’y prête, ce n’est pas le terme canonique pour la communauté scientifique. De plus, la génétique, qui est devenue centrale dans ce domaine, ne peut pas l’utiliser. Désolé pour ceux qui pensent d’abord au magasin ! – UtaUtaNapishtim ( discuter ) 4 juillet 2016 à 11:53 (CEST) Répondre

    Comment l’Homme est arrivé sur la terre ?

    Petit primate – Parfois, la chance et le flair sont au rendez-vous. Comme l’an passé, quand le paléontologue Jean-Jacques Jaeger de l’université de Poitiers a découvert en Birmanie 4 molaires millimétriques provenant d’un primate pouvant être cet ancêtre.

    • Six ans durant, dans une zone riche de fossiles décrite par des géologues britanniques au début du XXe siècle, au coeur du Myanmar, les paléontologues ont passé plus de 10 tonnes de sédiments au tamis et trié grain par grain sous la loupe binoculaire les lots d’échantillons les plus intéressants.
    • Jusqu’à ce que l’infime témoignage de nos origines apparaisse enfin.

    « Ce petit anthropoïde, sans doute semblable aux tarsiers qui peuplent encore les forêts des Philippines, devait peser une centaine de grammes. Il vivait dans les arbres et se nourrissait d’insectes », suppose Jean-Jacques Jaeger. Mais surtout, il avait déjà plusieurs caractéristiques anatomiques de notre groupe : une cloison orbitale avec des yeux positionnés vers l’avant, une mâchoire haute, des incisives en spatules suivies de canines pointues et de molaires broyeuses.

    Comment ce petit animal a-t-il colonisé l’Afrique à une époque où les deux continents étaient séparés par une mer (Téthys) plus large que la Méditerranée actuelle ? Deux hypothèses sont émises : un voyage sur des amas flottant à la dérive comme les navigateurs en croisent parfois en mer, ou un relais d’île en île qu’aurait pu constituer la plaque tectonique iranienne entre les deux plaques continentales asiatique et africaine.

    « Quel que soit le scénario, un hasard incroyable s’est produit, commente Jaeger. Sur 45.000 mammifères, deux familles seulement sont passées : les rongeurs et les primates. » Débarquée en Afrique sans compétiteur, la petite musaraigne a pu s’épanouir et considérablement évoluer en moins de 2 millions d’années.

    1. Mais elle s’est peut-être encore déplacée.
    2. « Les ancêtres des grands singes apparaissent en Afrique entre 18 et 23 millions d’années puis se dispersent en Europe et en Asie.
    3. Beaucoup vont s’éteindre et le Vieux Continent va se vider de ces spécimens vers 8 millions d’années.
    4. Un groupe a pu revenir en Afrique », spécule Jean-Jacques Jaegger.

    Toumaï (« L’Espoir de vie ») pourrait être ce représentant, notre grand-père à tous, dont la bande avait suffisamment la bougeotte pour maintenir un isolement génétique propice à son évolution vers l’australopithèque. En dépit de la partie occipitale de sa boîte crânienne qui le rapproche des grands singes africains, ce vieillard de 7 millions d’années présente déjà les caractéristiques des hominidés : un épais émail dentaire, l’implantation rapprochée des crocs, une face courte et plate et la position très avancée de son trou occipital, signe qu’il se tenait le plus souvent debout.

    Comment l’homme à peuple l’Australie ?

    L’arrivée des premières populations – Il est généralement admis que les premières populations humaines sont arrivées en Australie entre 70 000 et 50 000 ans. Durant la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui.

    La côte australienne s’est trouvée au plus proche à 80 km de Timor, et l’ Australie et la Nouvelle-Guinée formaient un seul continent, appelé Sahul, Elles étaient reliées par un isthme situé au niveau de la mer d’Arafura, du Golfe de Carpentaria et du détroit de Torres. Selon la théorie actuelle, des groupes ancestraux auraient navigué à partir des iles de l’actuelle Indonésie pour atteindre le Sahul.

    Puis, par voie terrestre, ils se seraient dispersés sur l’ensemble du continent. Les témoignages archéologiques attestent de l’occupation humaine du site de Madjedbebe dans le Territoire du Nord il y a 65 000 ans ± 6 000 ans, ainsi que de la présence d’habitations humaines en amont de la Swan River, en Australie occidentale, il y a environ 40 000 ans.

    Le moment exact du peuplement initial reste controversé en raison de la mauvaise conservation de l’environnement aride du Sahul et du relativement petit nombre de séquences archéologiques fiables par rapport à d’autres régions du monde, Des preuves génétiques récentes d’Australiens aborigènes et de Papous suggèrent également que ces peuples sont issus d’une population ancestrale commune, divergeant finalement dans leurs groupes génétiques respectifs après un goulot d’étranglement initial, avec peu de preuves d’un flux génétique ultérieur.

    Alors que les preuves génomiques suggèrent que le peuplement de Sahul est le résultat d’un seul événement de migration, les preuves de l’ ADN mitochondrial concluent que la colonisation s’est produite à la fois par les routes du sud (par le Timor) et du nord.

    • Le flux de gènes ultérieur s’est apparemment produit principalement le long des côtes de l’Australie, l’intérieur aride agissant comme une barrière au mouvement,
    • Selon un modèle établi par des chercheurs, le peuplement de l’ensemble de Sahul se serait produit rapidement dans tous les environnements écologiques en 156–208 générations humaines, ce qui correspond à près de 5 000 ans (env.4 368 – 5 599 ans),

    Il semble que la Tasmanie, elle aussi accessible par voie terrestre à l’époque, ait été atteinte vers le XXX e millénaire av.J.-C. La présence d’espèces végétales et animales semblables en Australie, en Nouvelle-Guinée et dans les iles indonésiennes voisines est une autre conséquence de ces anciennes voies de passage terrestre, qui disparurent lorsque le niveau de la mer remonta, à la fin du dernier âge glaciaire.

    Depuis le VI e millénaire av.J.-C., le niveau de la mer est relativement stable, et recouvre le passage qui reliait autrefois l’Australie à la Nouvelle-Guinée. Dans la tradition des Aborigènes d’Australie, l’histoire du continent commence avec ce que l’on peut traduire par le « Temps du rêve », un mythe de la création qui raconte l’origine des peuples, des animaux et de la configuration géomorphologique du continent australien (voir aussi l’article Cosmogonie ).

    Les traditions du « Temps du rêve » furent, et sont encore aujourd’hui perpétuées par des chansons et des récits oraux dans toute l’Australie. L’arrivée de Matthew Flinders à Albany (Australie Occidentale) et l’attaque japonaise sur Darwin en 1942 ont été intégrées dans les danses et les cérémonies rituelles, et d’une certaine manière, appartiennent désormais à cette mythologie.

    Pourquoi les premiers hommes ont migré ?

    Pourquoi les humains ont-ils voyagé? Ces migrants de l’époque n’ont pas conscience d’habiter un continent et d’en sortir. Les Hommes chasseurs-cueilleurs se déplacent au gré des variations climatiques, en suivant les troupeaux de gibier, et s’éloignent progressivement de leurs contrées d’origine.

    Quelle est la dernière espèce humaine qui a survécu ?

    La revue Nature nous dévoile que l’Homo erectus a survécu jusqu’à il y a un peu plus de 100 000 ans. Ce qui est bien plus récent que ce qui était cru jusqu’alors. En effet, cette espèce ancêtre de l’homme moderne a évolué il y a 2 millions d’années et est la première connue à marcher debout. QuEst-Ce Qui Montre Que L L’Homo erectus a survécu jusqu’à il y a un peu plus de 100 000 ans, crédit : Linda Bucklin /Shutterstock La découverte a été faite grâce à l’analyse des 12 calottes crâniennes et des deux os de jambe retrouvés sur l’île indonésienne de Java dans les années 30.

    Nous savons désormais que l’Homo erectus (l’homme-singe), était un chasseur-cueilleur de 1,60m maximum qui peuplait le territoire asiatique, la Chine et l’Indonésie entre autres, pendant 1 voire 1,5 million d’années. Il était capable de créer des outils en pierre, et maîtrisait déjà le feu, il y a 400 000 ans ! Grâce aux recherches menées à Java, un âge a pu être donné avec précision à ces restes.

    Ainsi, nous savons que les restes ont entre 117 000 et 108 000 ans. D’après le paléoanthropologue Russell Ciochon, ” Ngandong est le site d’occupation le plus récent connu concernant l’Homo erectus, donc le dater, c’est obtenir des renseignements quant à l’extinction d’un de nos ancêtres directs.” QuEst-Ce Qui Montre Que L L’Homo erectus a survécu jusqu’à il y a un peu plus de 100 000 ans, crédit : Puwadol Jaturawutthichai /Shutterstock Toujours est-il que le mystère demeure quant à la raison de sa disparition. Une hypothèse est que c’est un bouleversement climatique qui a emporté l’espèce.

    En effet, la période enjambe celle de l’avant dernière période interglaciaire. Cette découverte nous démontre que, bien loin de l’image des étapes transitoires dans l’évolution des espèces humaines, ces espèces se chevauchaient dans le temps, parfois pendant plusieurs centaines de milliers d’années. De ce fait, un métissage entre espèces n’est pas impossible même si ce n’est pas évident, car ces groupes contemporains vivaient dans des zones géographiques différentes.

    Nos ancêtres seraient ainsi des descendants et contemporains des derniers Homo erectus. QuEst-Ce Qui Montre Que L l’Homo erectus a survécu jusqu’à il y a un peu plus de 100 000 ans, crédit : Iconic Bestiary /Shutterstock

    Quel est le premier être vivant sur la Terre ?

    Quand est apparue la vie sur Terre ? Il est difficile de dater précisément la première forme de vie sur Terre, d’autant plus qu’il nous est difficile de définir ce qu’est la vie. À ce jour, les plus anciennes traces de vie sur Terre remonteraient à 3,8 milliards d’années, comme semblent l’indiquer des restes fossilisés retrouvés dans les roches sédimentaires.

    La vie était alors exclusivement aquatique et le restera pendant près de 3,4 milliards d’années ! Les premiers végétaux terrestres, caractérisés par les lichens et les mousses, apparaissent il y a environ 500 millions d’années. Mais ce n’est que vers -400 millions d’années que l’on trouve trace des premiers animaux évoluant sur la terre ferme,

    Les premiers animaux terrestres sont essentiellement des Arthropodes, un embranchement auquel appartiennent les insectes, les scorpions, les araignées, les mille-pattes. On retrouve aussi les traces des premiers gastéropodes terrestres : les Pulmonata, un ordre de mollusques qui regroupe les escargots et les limaces.

    Si ces échelles de temps nous semblent difficilement concevables, elles n’en paraissent pas moins gigantesques en comparaison avec ( Homo ), dont les plus vieux fossiles remontent à 2,8 millions d’années, et encore plus avec celle de notre espèce Homo sapiens, que les récentes datations situent il y a environ 300 000 ans.

    Par analogie, si l’on rapporte l’histoire de la vie de la Terre à l’échelle d’une année, notre histoire humaine ne représente que la dernière minute de cette année ! Connaissez-vous LUCA ? Ce nom désigne le à tous les êtres vivants que nous sommes capables de reconstituer ( Last Universal Common Ancestor ).

    En effet, en dépit de grandes différences morphologiques et de modes de vie, tous les êtres vivants actuels sont cousins à des degrés divers puisqu’ils ont une origine évolutive commune. Les êtres vivants se répartissent en trois grands groupes : bactéries, archées et eucaryotes. Patrick DE WEVER, Bruno DAVID et Didier NERAUDEAU, Paléobiosphère, Vuibert, 2010, p.37-77.

    Patrick DE WEVER, Le Beau Livre de la Terre, Dunod, 2014, p.24, p.92, p.102. Bruno DAVID, À l’aube de la 6ème extinction, Grasset, 2021, p.245. The Parisianer. Chroniques du Muséum – Éditions du Muséum national d’Histoire naturelle, 2021, p.24. Article rédigé en avril 2022. Depuis la fin du XXe siècle, il ne fait plus aucun doute que les gènes peuvent, ou non, être activés selon des facteurs externes. Le corps humain est un véritable immeuble où logent toutes sortes de résidents permanents ou de passage à différents étages.

    Actuellement, les changements majeurs concernant la biodiversité et le climat sont générés par les activités humaines. Serions-nous entrés dans l’anthropocène ? Bâtiment souterrain inauguré en 1986, la zoothèque conserve des collections uniques au monde. L’histoire entre l’être humain et le chat ne date pas d’hier.

    Bien avant le temps des pharaons, le petit félin a su se faire une place auprès de nous. On dénombre aujourd’hui près de 600 millions de matous domestiques dans le monde. Explorons la collection des joyaux de l’Impératrice Marie-Louise, la seconde épouse de Napoléon, dont le Muséum présente des pièces merveilleuses.

    Quelle est l’origine de la Terre selon la science ?

    Formation de la Terre – Média LAROUSSE Formation de la Terre La Terre s’est formée il y a 4,6 milliards d’années. Des nuages de gaz et de poussières se sont condensés pour former des planétoïdes. Ceux-ci se sont alors agglomérés pour former les jeunes planètes.

    Malgré un bombardement continu de planétoïdes restants pendant un milliard d’années, la Terre a commencé à se refroidir. Des éruptions volcaniques durant les 100 millions d’années suivantes ont relâché des gaz, à l’origine de l’atmosphère. Enfin, 100 millions d’années de pluies diluviennes ont formé les océans, faisant apparaître les continents primitifs.

    © Larousse 2006 : Formation de la Terre – Média LAROUSSE

    Quel est le peuple le plus ancien de la Terre ?

    Les Aborigènes sont la plus ancienne civilisation sur Terre.

    Qui est le créateur de l’homme ?

    Création et jardin d’Éden – Création d’Adam. Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam (en hébreu « אדם », du mot « אדמה », la terre et أدم en arabe) est le premier homme à avoir été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu’il façonna à son image, avant de l’animer de son souffle.

    1. Au début, Adam représente le mâle et la femelle ( « Dieu créa Adam à Son image, à l’image de Dieu Il le créa, mâle et femelle Il les créa » ).
    2. Comme Dieu considérait qu’il n’était pas bon pour l’homme d’être seul, il modela des animaux qu’il amena à Adam pour voir comment il les appellerait.
    3. Adam donna un nom à chacun d’entre eux, mais ne se trouva pas de compagnie qui lui convienne.

    Alors Dieu l’endormit, et lui créa une femme à partir d’un de ses côtés ou d’une de ses côtes ] (la mention d’une côte serait en réalité, dans une légende sumérienne antérieure, un jeu de mots, côte et vie étant en sumérien presque homographes. Ce jeu de mots aurait disparu à la traduction en hébreu), Adam et Ève d’ Albrecht Dürer, 1507.

    Est-ce qu’il y avait des humains au temps des dinosaures ?

    COMMENT VIVAIENT LES DINOSAURES ? La Terre est née il y a environ 4 milliards d’années. Au départ, une boule de feu, la Terre était totalement vide. Les premiers signes de vie sont apparus il y a 3 milliards d’année ; d’abord dans les océans. Puis, il y a 300 000 millions d’années les reptiles sont nés.

    1. Ils ont évolué, et sont devenus les dinosaures, il y a 200 millions d’années.
    2. Les dinosaures et les hommes n’ont jamais vécu ensemble puisque les premiers hominidés sont apparus bien plus tard (le plus vieux crâne d’hominidé découvert par l’archéologie et nommé Toumai est âgé de 7 millions d’années).

    Les dinosaures sont des animaux très variés : bipèdes ou quadrupèdes, carnivores et herbivores, à cornes, à plaques, à crêtes ou encore à plumes.2 Les dinosaures vivaient sur toute la Terre, mais certains habitaient dans des régions bien précises comme aujourd’hui pour les animaux. QuEst-Ce Qui Montre Que L Les dinosaures ont vécu sur Terre durant l’ère du Mésozoïque. C’est une période qui a commencé il y a 250 millions d’années et qui s’est terminée il y a 66 millions d’années. Cette période se divise en 3 parties : le Trias, le Jurassique et le Crétacé.

    Le Trias (252 à 201 millions d’années) : c’est pendant cette période que les dinosaures se développent. À cette époque la Terre n’est composée que d’un seul continent : la Pangée. Le Jurassique (201 à 145 millions d’années) : les dinosaures cohabitent et évoluent, certaines espèces disparaissent, d’autres apparaissent.

    La Terre se divise alors en deux continents. Le Crétacé (145 à 66 millions d’années) : la fin du crétacé correspond la fin des dinosaures. À cette époque 6 continents commencent à se former. À la fin du crétacé une catastrophe naturelle aurait provoqué la fin des dinosaures.

    Un gigantesque volcan serait entré en éruption, Un immense astéroïde aurait percuté la Terre.

    Dans les deux cas la Terre aurait été plongée dans le noir à cause des poussières et débris. Suite à ce changement climatique et sans lumière, les algues et les plantes ne pouvaient pas survivre. Les dinosaures herbivores ne pouvaient donc plus se nourrir et se sont donc éteints. Les dinosaures carnivores n’ayant plus de nourriture ont disparu eux aussi. : COMMENT VIVAIENT LES DINOSAURES ?

    Quel est le pays qui est le berceau de l’humanité ?

    Une oasis propice à l’homme anatomiquement moderne ? – Leurs conclusions indiquent que la plus ancienne lignée remonterait à 200.000 ans et que le berceau de l’homme anatomiquement moderne se trouverait donc au sud du bassin du Zambèze, au Botswana, dans la région appelée Makgadikgadi. La région de Makgadikgadi abrite aujourd’hui un vaste désert de sel et quelques îles de végétation. George Steinmetz/Getty Images Des recherches ont montré que cette zone était autrefois le siège du plus grand lac d’Afrique, le Makgadikgadi, apparu il y a quelque deux millions d’années avant de s’assécher il y a environ 10.000 ans.

    Et ce lac aurait fourni une oasis particulièrement riche aux hommes modernes et à la faune sauvage dans cette région victime à l’époque d’intenses sécheresses, d’après des modèles climatiques. ” Avant l’émergence de l’homme moderne, le lac a commencé à s’écouler à cause de changements dans les plaques tectoniques sous-jacentes “, a indiqué le Dr Andy Moore, géologue à l’Université Rhodes en Afrique du Sud et co-auteur de l’étude.

    ” Ceci aurait créé une vaste zone humide, qui est connue comme l’un des écosystèmes les plus producteurs pour abriter de la vie “. Pendant 70.000 ans, Homo sapiens sapiens serait ainsi resté confiné dans cette région du sud de l’Afrique, d’après l’équipe du Pr Hayes.

    1. Jusqu’à ce que des changements affectant le climat et notamment les précipitations n’ouvrent de nouveaux couloirs de végétation, déclenchant des migrations de population il y a 130.000 et 110.000 ans.
    2. Les premiers migrants se sont aventurés vers le nord-est, suivis d’une seconde vague de migrants qui a voyagé vers le sud-ouest.

    Une troisième population est restée sur place jusqu’à aujourd’hui “, a détaillé la généticienne australienne. Ces séparations auraient provoqué une diversification de l’ADN mitochondrial, aboutissant aux sous-lignées observées aujourd’hui.

    Comment sapiens a conquis le monde ?

    Comment Homo sapiens a conquis la planète On ignore quand exactement, mais il y a environ 100 000 ans, Homo sapiens aborde l’Eurasie à partir de l’Afrique. L’expansion de notre espèce sur la planète s’enclenche, inexorablement. Nos ancêtres finissent par gagner tous les continents et de très nombreux archipels.

    Sur leur chemin, ils rencontrent des membres d’autres espèces humaines, qui disparaissent toutes, à l’instar d’un grand nombre d’espèces animales. Le passage en Eurasie d’ Homo sapiens est sans doute l’événement migratoire majeur de toute l’histoire de notre planète. Pourquoi l’espèce Homo sapiens, l’« homme moderne », est-elle la seule à avoir tout dominé ? Pour certains paléoanthropologues, cela tiendrait à son gros cerveau ; pour d’autres, aux innovations techniques d’ H.

    sapiens ; pour d’autres encore, au climat, qui aurait affaibli les espèces humaines concurrentes. Étant donné l’amplitude spectaculaire de l’expansion d’ H. sapiens, aucune de ces théories ne convainc et il nous manque une théorie décrivant cet événement complexe dans sa globalité.

    Nos découvertes en Afrique du Sud ainsi que plusieurs avancées en biologie et en sciences sociales m’ont amené à proposer un mécanisme simple susceptible d’expliquer la conquête du globe par H. sapiens, Selon moi, cette étonnante dispersion s’est produite d’abord grâce à l’évolution et à l’inscription dans les gènes de nos ancêtres de la capacité à coopérer entre individus non apparentés.

    Ce trait singulier de notre espèce expliquerait l’adaptation de nos ancêtres à tant d’environnements différents et aurait favorisé l’innovation, laquelle a entraîné la mise au point d’armes de jet efficaces. Ainsi équipés et dotés d’un comportement collectif très adaptatif, nos ancêtres sont sortis d’Afrique et ont soumis le monde à leur volonté.

    • La colonisation de la planète par H.
    • Sapiens est vraiment extraordinaire.
    • Pour s’en rendre compte, remontons à la naissance de notre espèce en Afrique, il y a quelque 200 000 ans.
    • Des dizaines de milliers d’années durant, nos premiers ancêtres restent sur le continent africain, puis, il y a environ 100 000 ans, voire avant, quelques groupes de ces « hommes anatomiquement modernes » font une incursion au Moyen-Orient.

    L’opinion dominante parmi les préhistoriens est que ces pionniers auraient été incapables d’aller plus loin,

    Quand homosapien peupla la planète ?

    Il y a 200 000 ans, quelques milliers d’Homo Sapiens. vivaient regroupés en Afrique puis petit à petit ils ont. peuplé tout le globe

    Pourquoi les premiers hommes se sont déplacés ?

    Pour Homo sapiens, c’était entre 150 000 et 100 000 ans en arrière. Différentes raisons à cela : une curiosité à explorer le monde et la nécessité de trouver de quoi s’alimenter.

    Comment est apparu le premier homme sur la Terre ?

    Apparition de l’homme sur Terre : retour sur l’histoire de nos origines – Tous les hommes et les singes descendent de primates qui vivaient il y a plus de 50 millions d’années. D’un côté, certains singes sont restés petits, comme ceux qu’on trouve en Amérique ; de l’autre les singes d’Asie et d’Afrique sont plus variés.