Équivalence de l’énergie et de la masse au repos – Le quadrivecteur énergie-impulsion présente la caractéristique d’avoir sa norme, ou son carré scalaire (au sens du carré d’ intervalle d’espace-temps ), invariante lors d’un changement de référentiel. En bref la quantité : est indépendante du référentiel dans lequel elle est calculée. Or dans le référentiel de la particule la vitesse est nulle, de même que l’impulsion, de sorte que la norme de cette quantité invariante vaut (m c ) 2, Dans n’importe quel référentiel on a donc la relation capitale suivante : ou encore : (Les facteurs c qui s’introduisent dans ces formules assurent leur homogénéité, p a la grandeur de ( m v ), E celle de ( m v 2 ).) On peut faire plusieurs observations : (i) La valeur de l’énergie totale de la particule dépend du référentiel de l’observateur. tend vers l’infini, ce qui signifie qu’il faut une énergie infinie pour accélérer une particule jusqu’à atteindre la vitesse de la lumière, Cela est évidemment impossible. On arrive cependant à accélérer des particules à des vitesses très proches de c. est inférieure à la somme des masses de l’électron et du proton d’une quantité juste égale à l’équivalent en masse de l’ énergie d’ionisation de l’atome. Défaut de masse de l’ordre du dixième de milliardième. Cette réalité du défaut de masse apparait bien entendu pour tous les autres atomes, ainsi que dans leurs liaisons moléculaires.
L’ équivalence de la masse et de l’énergie est donnée par la célèbre relation E=mc 2, Poser cette équivalence fut un pas révolutionnaire, car les concepts de matière et d’énergie étaient distincts jusque-là, bien que certains scientifiques, comme Poincaré et Lorentz, eussent indépendamment tenté le rapprochement dans le domaine de l’électromagnétisme.
De nos jours, il ne faut pas non plus surestimer cette équivalence, car tandis que la masse est la norme du quadrivecteur énergie-impulsion, l’énergie n’est que l’une des composantes de ce quadrivecteur. La masse donnée par : est invariante par changement de référentiel (elle est la même dans tout référentiel). L’énergie au contraire dépend du référentiel choisi, c’est évident puisque la vitesse changeant, l’énergie cinétique change aussi.
Pourquoi rien ne peut aller plus vite que la vitesse de la lumière ?
La vitesse impossible En fait, passer le mur du son n’a jamais fait exploser d’avion – cela fait simplement un gros «boum», mais sans rien détruire. L’origine de ce «bang supersonique» est fort simple. Les sons, comme on l’a déjà vu dans cette rubrique, sont des patterns de haute et de basse pression de l’air qui se propagent dans l’air un peu comme des vagues à la surface de l’eau.
Quand un avion est en vol, il émet bien des bruits qui vont dans toutes les directions à la même vitesse, soit environ 340 mètres par seconde (m/s). Et c’est un point crucial, ici : les ondes sonores qui se propagent à l’avant de l’avion ne vont pas plus vite que celles qui vont vers l’arrière ou sur les côtés.
Toutes vont à la même vitesse. Cela signifie que plus un jet accélère, plus il approche de la vitesse du son, et plus les ondes sonores qui voyagent devant lui sont comprimées, un peu comme si on contraignait des vagues à «rouler» de plus en plus proche les unes des autres.
Éventuellement, quand l’avion atteint la vitesse de Mach 1, ces ondes sont grosso modo fusionnées en une seule, ce qui engendre un bruit d’explosion. Mais cela n’endommage en rien l’appareil. Maintenant, en ce qui concerne un hypothétique vaisseau spatial qui, après une accélération que l’on devine fort longue, commencerait à s’approcher de la vitesse de la lumière, il se produirait une chose qui peut avoir l’air bien étrange, à première vue : sa masse augmenterait.
Plus un objet accélère, en effet, plus il acquiert de l’énergie cinétique (ou «de mouvement», si l’on préfère). Or la célèbre équation d’Albert Einstein E = mc2 – soit : l’énergie E est égale à la masse «m» multipliée par la vitesse de la lumière «c» au carré – nous dit justement que l’énergie peut être convertie en masse et vice-versa.
Cela implique que l’énergie cinétique qu’acquiert un objet en accélérant équivaut grosso modo à lui ajouter du «poids» – on parle de masse relativiste – et que, par conséquent, plus un objet va vite, plus il devient difficile de le faire accélérer davantage. À des vitesses comme celles auxquelles on est habitué dans la vie de tous les jours, les différences que cela fait sont si infimes qu’elles sont complètement négligeables.
Ceux qui veulent s’y frotter peuvent consulter l’équation toute simple qui sert à calculer la masse relativiste d’un objet, dans l’encadré ci-contre. Pour les autres, il n’y a qu’à savoir qu’à la vitesse du son, par exemple, un objet pèse 0,000 000 000 064 % de plus que lorsqu’il est immobile.
- Pas la peine d’en parler, donc.
- Mais pour un objet qui atteint une proportion appréciable de la vitesse de la lumière, qui est de 300 000 kilomètres par seconde (km/s), l’effet devient beaucoup plus grand.
- À 0,5c, par exemple, la masse relativiste est 15 % plus grande que la masse au repos, et l’objet devient donc 15 % plus difficile à faire accélérer que s’il ne bougeait pas.
À 90 % de la vitesse de la lumière, la masse de l’objet est plus que doublée (2,3 fois plus); à 99 % de c, la masse est multipliée par 7,1; à 99,9 % de la vitesse de la lumière, la masse est multipliée par 22; à 99,9999 % de c, l’objet «pèse» 700 fois plus; etc.
Énergie infinie Comme on le voit, si la masse relativiste met du temps avant d’augmenter vraiment, elle finit par le faire de manière exponentielle. Le premier «bloc» de 270 000 km/s de vitesse multiplie la masse par 2,3; les 27 000 km/s suivants (qui amènent le vaisseau de 90 à 99 % de la vitesse de la lumière) haussent ce facteur jusqu’à 7,1; ajoutez un «petit» 2700 km/s de plus et la masse est désormais multipliée par 22; et ainsi de suite.
Quand on se rend jusqu’au «bout de cette formule», pour ainsi dire, on obtient une masse relativiste infinie pour un bolide se déplaçant à 100 % de la vitesse de la lumière. Cela signifie que tout objet ayant une masse, si infime soit-elle, ne peut tout simplement jamais atteindre la vitesse de la lumière parce qu’il lui faudrait une énergie infinie pour ce faire.
Il n’y a que les particules sans masse, comme les photons (les «particules» de lumière), qui peuvent se déplacer si rapidement. Notez qu’il se passe plusieurs autres choses quand on approche de la vitesse de la lumière. Le temps se dilate, donc passe plus lentement pour ceux qui se déplacent rapidement.
Les objets eux-mêmes se contractent dans le sens de leur déplacement – ou du moins, ils le font du point de vue d’un observateur extérieur, puisqu’à l’intérieur d’un vaisseau qui s’approcherait des 300 000 km/s, les occupants n’auraient aucunement l’impression d’«amincir».
Mais tout cela est une autre histoire. *** Quelques notions. Pour calculer la masse effective M que prend un objet à mesure qu’il accélère, il faut connaître sa «masse au repos» m0 (quand l’objet est immobile) et sa vitesse v. Il faut aussi se rappeler que la vitesse de la lumière est représentée par le lettre c, en physique.
On a alors :
M = m0 / √(1 – v2/c2)Notons que le résultat M que cela donne n’est pas une masse en kilogrammes, mais plutôt le facteur par lequel on doit multiplier la masse au repos. Par exemple, pour un objet de 1 kg filant à la vitesse du son, soit environ 340 m/s, on a :M = m0 / √(1 – v2/c2)M = 1 / √(1 – (0,340 km/s)2/(300 000 km/s)2)M = 1 / √(1 – 0,1156 km2/s2 / 90 000 000 000 km2/s2)M = 1 / √(1 – 0,00000000000128)M = 1 / √0,99999999999872M = 1 / 0,99999999999936M = 1,00000000000064Dans un avion qui vole à la vitesse du son, l’appareil et les passagers sont donc 1, 00000000000064 fois plus «pesants» que lorsqu’ils sont immobiles.
: La vitesse impossible
Pourquoi le temps ralenti avec la gravité ?
Métrique de Schwarzschild – On sait que la métrique est, Dans le cas d’une masse à symétrie sphérique, on peut utiliser la métrique de Schwarzschild où est le rayon de Schwarzschild de la masse sphérique, strictement inférieur au rayon, On en déduit, Ainsi où est l’élément infinitésimal de temps propre du corps, et est celui du temps mesuré dans le référentiel de l’observateur, par hypothèse non soumis à la gravitation (sinon les formules sont différentes). On peut dire que par la gravitation le temps propre est ralenti par rapport au temps du référentiel (qui est par hypothèse mesuré hors d’influence de la masse), ou que le temps impropre est dilaté par rapport au temps propre du corps influencé par la gravitation,
Est-ce que c’est possible de devenir flash ?
Les formations à suivre pour devenir flash designer – Formation en graphisme et multimédia, créativité et expérience sont les critères de choix des employeurs. Il est possible de commencer par un Bac général, ou STD2A (Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliquées) et de poursuivre par un BTS Design graphique, option médias numériques ou bien une prépa Web et Multimédia.
- Dès le niveau Bac+2, le flashdesigner peut travailler s’il peut justifier d’expériences professionnelles.
- Une poursuite d’études reste un plus, comme l’obtention d’un Diplôme Supérieur des Arts Appliqués spécialité Design, mention graphisme.
- Aller jusqu’au Bac+5 avec un master spécialisé en multimédia, ou un diplôme d’école d’ingénieurs est un atout.
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Quelle durée met la lumière du soleil pour parvenir à la Terre ?
La lumière émise par le Soleil met environ 8 minutes pour nous parvenir. Si le Soleil s’arrêtait de briller, on ne s’en apercevrait que 8 minutes après!
C’est quoi le bruit de l’orage ?
Pose ta colle – Le claquement retentissant qui survient lorsque les éclairs zèbrent le ciel, c’est évidemment le tonnerre. Quoi qu’il arrive, le tonnerre est lié à l’orage : c’est le bruit de la foudre lorsqu’elle traverse le ciel. Et ce bruit peut être assourdissant ! La foudre est comme une énorme décharge électrique entre les nuages et le sol.
- Lorsqu’elle fend le ciel, l’air qui est sur sa trajectoire se réchauffe très vite.
- Il peut atteindre plusieurs milliers de degrés en une fraction de seconde ! De la même façon que l’air coincé dans une cocotte minute veut absolument s’échapper de la casserole quand il est chauffé, l’air se dilate brusquement lors du passage de la foudre dans le ciel.
Le tonnerre est le bruit de cette dilatation puissante et soudaine. Lorsque l’éclair est court et droit, les ondes sont perçues sous la forme d’un seul coup de tonnerre. Mais si le trajet de la foudre est long et ramifié, on entend alors une succession de grondements.
- Aussi, quand tu entends un claquement sec, c’est que l’orage est tout proche.
- Quand tu entends un grondement qui dure des secondes, l’éclair a sans doute frappé bien loin.
- Et le délai entre l’éclair et le tonnerre s’explique par la « lenteur » du son.
- Il se déplace à 340 mètres par seconde, ce qui signifie qu’il lui faut environ 3 secondes pour parcourir un kilomètre.
Sur le même sujet : Notre portrait du métier de météorologue
Quelle distance la foudre est tombée ?
À quelle distance se situe l’orage ? – Si vous vous trouvez en montagne et que vous n’avez pas accès à internet, vous pouvez calculer la distance de l’orage en vous servant de la règle des 3 secondes : Comptez les secondes entre l’apparition de l’éclair et le coup de tonnerre puis divisez ce chiffre par trois.
- Vous saurez ainsi à combien de kilomètres environ l’orage se trouve.
- Répétez l’opération quelques minutes plus tard pour savoir si l’orage s’approche ou s’éloigne.
- Ce calcul se base sur le fait que le son a besoin de trois secondes pour parcourir un kilomètre.
- Vous pouvez ainsi estimer facilement la distance d’un orage grâce à cette formule.
Parfois on observe des éclairs à l’horizon sans pour autant entendre le tonnerre. C’est le signe qu’il n’y a rien à craindre pour l’instant. Jusqu’à combien de kilomètres d’écart peut-on entendre le tonnerre ? Le son est en partie absorbé par l’atmosphère.